Ukraine, un an après : retour sur les différentes salves de sanctions de l'UE contre la Russie

Ukraine, un an après : retour sur les différentes salves de sanctions de l'UE contre la Russie



Europe, toujours au sous-là, Fander Leyon et Charles Michel ont réitéré sans surprise le soutien de l'Union européenne à Kiev, lieu que l'Ukraine veut rejoindre. Nous sommes avec vous aussi longtemps qu'il le faudra. Voilà pour les mots de la présidente de la Commission européenne. Bonjour Caroline de Camarret. Vous êtes bien sûr la spécialiste de l'Europe ici à France 24. Nouveau train également. Il faut dire un européen de sanctions contre la Russie, lieu qui soutient à Kiev et qui lui ouvre la porte pour une adhésion.

Ce n'est pas négligeable. Oui, alors on a souvent mis en avant peut-être un possible retard de l'Union européenne. Mais si on regarde de plus près ce qu'il en a été, c'est vrai que l'Europe de l'Est, toute cette Europe de l'Est a plus mis en garde contre Vladimir Poutine que celle que celle de l'ouest. Et mais les sanctions n'ont néanmoins été déclenchées assez vite, en fait, dès le 21 février, au connaissance de l'indépendance de territoires séparatistes de Doniesk et de Lukanks par la Russie, première ronde de sanctions tout de même qui étaient préparées. Ce sont des sanctions qui ont été un peu millimétrés par le spin-docteur de Ursula Wanderley-Yon à la Commission européenne, l'école américaine un peu, qui disait, on va essayer de trouver des sanctions qui à la fois ne heurte pas directement très très vite notre économie, mais très fortement, le plus fortement possible celle de la Russie et soit acceptable à chaque à chaque moment par effectivement les Européens. Donc ce train de sanctions, il a été adopté très systématiquement. Après le 24 février, première grande salve de sanctions, le 25 février avec effectivement les secteurs financiers de l'énergie des transports.

Il y a eu effectivement aussi le 16 mars, exclusion de la Russie du Conseil de l'Europe qui est une autre institution, mais qui était quand même et un geste très fort aussi. Et puis il y a eu à la suite de la découverte en avril du massacre de Boudsha, l'idée qu'il fallait aller au-delà. Et avec le 23 juin, vous l'avez dit, cette candidature de l'Ukraine et du voisin Volodav aussi par la même occasion ouverte, donc candidature reconnue à l'Union Européenne. Et ça, c'était quelque chose de fort, bien sûr. Et puis il y a eu des explosions en Pologne. On s'est demandé s'il y avait Anguis-Souroch. Il y a eu le lancement d'une mission européenne militaire, de formation de 30 000 militaires aujourd'hui sur le sol européen, 30 000 militaires ukrainien et l'Allemagne qui décide de livrer les derniers épisodes en date le 25 janvier des chars lourds à l'Ukraine.

Alors si on regarde l'ensemble de cette aide européenne, on se rend compte qu'on est autour de 50 milliards d'euros, dont 10 milliards pour l'aide seulement militaire, c'est bien sûr beaucoup moins que les États-Unis, car moins, mais du côté de l'aide économique en tant que tel, c'est très puissant, 18 milliards d'euros. En effet, on essaye aujourd'hui de boucler le 10e ronde de sanctions. Mais ça n'est pas encore fait. Alors Vladimir Poutine, on le sait, avait prédit la mort de l'Union européenne, la mort de l'OTAN. Un an plus tard, ces deux institutions ne se sont pas effondrées, bien au contraire. Oui, puis surtout, vous l'avez dit, l'Union européenne, elle a fait envie aux Ukrainiens. C'est ce qu'il faut retenir quand même, envie au point que finalement, ils demandent une candidature express et ils l'obtiennent.

D'un certain point de vue, c'est du jamais vu de l'obtenir aussi vite. Ils veulent maintenant l'ouverture des négociations d'adhésion à la fin de cette année. Ça veut dire un rapport positif, ils font des efforts de lutte contre la corruption. Le président Zelensky a fait un peu le ménage, notamment au ministère de la Défense, qui avait un certain nombre d'affaires. Et donc, ils essayent de prendre ce chemin. L'OTAN a été évidemment renforcé par la candidature et de la Suède et de la Finlande, qui bloquent toujours pour un certain nombre de pays, notamment hors de l'Union européenne, mais pays candidat, la Turquie, et de façon plus importante. L'engri de Victor Orban est en train de faire un petit chantage aussi par rapport à l'entrée de ces deux pays dans l'OTAN, mais on voit bien que cet OTAN est renforcé.

Peut-être c'est au détriment aussi de l'indépendance stratégique de la défense européenne, tellement voulu par un Emmanuel Macron, et qui commençait à se construire entre la France et l'Allemagne. – Qui aujourd'hui est supplantée par celle de l'OTAN. – Qui aujourd'hui, en tout cas, paraît moins efficace dans l'immédiateté de cette guerre que le bouclier de l'OTAN, que les pays de l'Est ont toujours en quelque sorte révéré. Revenons quand même juste sur un pays qui bloque ce dixième ronde de sanctions aujourd'hui. Ça n'est pas celui qu'on attendait. Là, on grille bloc régulièrement et le bloqueur en chef. Aujourd'hui, c'est Varsovie qui bloque un dixième ronde de sanctions, parce qu'on ne va pas assez loin dans les sanctions sur le caoutchouc, les exportations russes de caoutchouc, notamment parce que l'Italie a besoin de pneus pour ses voitures, et que donc on serait dans Mifigmi-Raisin.

Ce dixième ronde, il n'est pas encore finalisé aujourd'hui. Ça, c'est un peu dommage parce que dedans, il y avait des choses assez novatrices, et notamment des sanctions contre les propagandistes russes. Et ça, c'était une première aussi. Donc, on attend aussi aujourd'hui une bonne nouvelle du côté du dixième ronde de sanctions. Varsovie qui a donc bloqué.



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