Ukraine, un an après : la Pologne va envoyer plus de chars en Ukraine "dans quelque jours"
Du 1er anniversaire de cette invasion russe en Ukraine, le Premier ministre polonais, Mathéus Moraviek, s'est rendu à Kiev ce vendredi en signe de soutien au pays. Il a assuré que la Pologne allait envoyer plus de chars en Ukraine dans quelques jours, alors qu'elle vient d'ailleurs de livrer quatre chars léopard. On va écouter tout de suite à ce propos la réaction du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Je vous remercie pour votre soutien politique, humanitaire, le soutien concret apporté aux ukrainiens. La Pologne est devenue un des membres fondateurs de la coalition des chars. Aujourd'hui, nous pouvons annoncer l'arrivée des premiers chars depuis la Pologne. Ceci est très important.
Les premiers chars qui arriveront seront des chars polonais. Caroline de Camarée, bonsoir. Vous êtes spécialiste des questions européennes pour France 24. La Pologne, elle veut apparaître depuis le début de l'invasion russe depuis un an comme le plus fervent en soutien de Kiev. Est-ce que c'est vraiment le cas? Elle s'est en tout cas dans le club européen, elle est en train de se racheter une virginité, comme on dit. Vous avez vu ce premier ministre polonais à Kiev qui boit du petit lait parce qu'il a reçu auparavant la visite de Joe Biden. Il va livrer des chars, il va livrer peut-être des munitions, dit-il, qui vont être fabriquées avec les américains.
Et ça aussi, c'est quelque chose dont il faut parler. Et pourtant, il était quand même dans le club européen un petit peu un mouton noir en matière d'état de droit. Ces fonds sont encore gelés par les Européens parce qu'il y a une dérive sur le système judiciaire. Il se refait une virginité, il a accueilli en effet des millions de réfugiés sur son sol, 5 millions qui ont traversé son pays en effet. Et surtout, effectivement aujourd'hui, il y a, vous le savez, à l'heure où on parle, un conseil européen pour décider d'un dixième rang de sanctions. Et là, il est en train de dire que ça n'est pas assez. Ce que l'on propose sur l'exportation de Kautschu, des Russes, n'est pas suffisant.
Il faut aller plus loin. Et Georgia Meloni qui a besoin du Kautschu pour ses voitures italiennes, qui pourtant est dans le même parti très, très droitier, donc les conservateurs et réformistes européens de M. Moravie, qui en Pologne, et bien ils sont en train d'avoir des tensions fortes aux conseils européens pour dire non, on n'adopte ou on n'adopte pas ce dixième plan de sanctions qui est important, qui est mis sur la table symboliquement le jour anniversaire des un an, et qui incluait notamment des sanctions, alors pas sur le gaz. Ça ne gênait pas pour une fois la Hongrie, parce que ça, c'est normalement, c'est l'empêcheur de tourner en rond numéro un, c'est quand même Victor Orban, le premier ministre ongroit. Mais ça gênait en tout cas un certain nombre de personnalités, dont des propagandistes, c'était la nouveauté aussi de cette salve de sanctions qui va sans doute être adoptée ce soir. Comme l'Union Européenne qui.
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