Cette famille de réfugiés ukrainiens vivent en France depuis un an
Il ne mène pas la vie de Château, mais c'est ici près de Vichy. Dans cette bâtisse du 15e siècle, Kalina et Vitaly, mariées femmes, réfugiés ukrainiens, ont démarré une nouvelle vie. Elles, anciennes institutrices à Kiev, ne blanchient plus de craies ces tables noires, mais enduient de chaud les murs des futurgites de ce domaine de l'Alié. – C'est un nouveau métier. Il faut apprendre une nouvelle langue, on rencontre de nouvelles personnes et on fait tout mieux pour s'intégrer. Nous avions rencontré Alina il y a tout juste un an. – Je suis très heureuse.
Lorsque les ukrainiens fuyant la guerre arrivaient par milliers, partout en France. Elles et ses trois enfants avaient trouvé refuge près de Montpellier chez un ami de la famille. Vitaly, maçon était sur un chantier à Chypre au début de la guerre. Il a donc échappé à l'interdiction pour les hommes de quitter l'Ukraine. Il devait faire un choix, partir se battre ou rejoindre sa famille. – J'espère que la guerre se terminera bientôt et que je pourrai rentrer en Ukraine. On est plus en sécurité en France que là-bas, donc en attendant la fin de la guerre, nous resterons ici.
Une intégration rendue possible grâce à des maintendus, notamment celle de Patrick Osey, le propriétaire du château, qui les a embauchés en CDD en octobre. – Ça va Vitaly? – Oui. – Matéria, le sable, tout est bon. Gagina comprend bien ce que je lui ai dit, on arrive bien à se comprendre. Vitaly, c'est un petit peu plus difficile, mais bon, c'est bien, ça va. Je me suis dit, leur trouver un engagement, c'est bien, mais je pense qu'en plus de leur proposer du travail, ça peut être mieux. 1400 euros net chacun par mois en moyenne.
Grâce au travail, Alina et Vitaly ont acheté une voiture et vivent avec leurs trois enfants dans le village de Belle-Nave, 1000 habitants à peine. – Ça change un petit peu de Kiev? – Non, Kiev, ça vit Paris, grand, grand, petit. Dans leur logement social, autour d'un borche, le plat traditionnel ukrainien, la famille parle très peu de la guerre, mais Alina ne peut s'empêcher de penser à sa mère et ses amis restés en Ukraine. – Cette distance, c'est quand même difficile à vivre. Nos pensées vont toujours aux enfants restés en Ukraine et qui sont séparés de leurs parents parce qu'ils sont au front. David, 4 ans, Paola, 8 ans et Karina, 16 ans, sont tous les trois scolarisés. Il y a un an, nous suivions les premiers pas de l'adolescent au lycée en apprentissage intensif de Français.
– Je m'appelle Karina, je suis ukrainienne. Dans le Paris, il y a une roue, dans cette roue, il y a une maison. La voici maintenant, récitant quelques vers de Paul Eluard. – La maison renverse à la roue, la roue renverse la vie de Paris. – Qu'est-ce que tu fais, là? – J'aime beaucoup apprendre la nouvelle chose. J'ai fait un peu de allemand et espagnol aussi. Et après, j'ai fait l'anglais.
Karina poursuit un rêve, devenir designer et s'imagine déjà étudier à Paris. La famille se dit prête à rentrer en Ukraine une fois la guerre terminée.
3e guerre mondiale, TF1, actualité, actualités, armes, attaque nucleaire, chimiques, france, gaz russe, guerre, guerre en ukraine en direct, géopolitique, info, information, international, invasion russe, journal télévisé, jt 13h, jt 20h, jt tf1, kiev, menace nucleaire, monde, news, politique, poutine, russie, russie arme nucléaire, réfugiés ukrainiens, télévision, ukraine, ukraine russie direct, ukraine russie guerre, vladimir poutine, volodymyr zelensky, zelensky, économie