Séisme en Turquie : "ce qui perturbe la population est d'être confrontée à ce manque de moyens"

Séisme en Turquie : "ce qui perturbe la population est d'être confrontée à ce manque de moyens"



Pour leur prêter secours, on va retrouver tout de suite Agas yantep, notre envoyé spécial Julie Dungeloff. Bonjour Julie, les recherches là où vous vous trouvez évidemment se poursuivent, entre deux sentiments à la fois la tristesse et un début de révolte qui commence à s'exprimer. Oui, tout à fait. On était dans la ville de Karaman-Sara, ce qui est l'un de l'épicentre de ce terrible séisme qui a touché la Turquie hier. Et on a assisté à ces opérations de secours où la solidarité était très présente, faute et bien de moyens sur place. C'est bien ça qui perturbe beaucoup la population, c'est d'être confronté à ce manque de moyens. Ils voient ces tonnes de grava, parfois ils entendent des voix, des personnes qui sont encore coincées sous des grava.

Et par contre, il est très compliqué de les sortir, tant il manque de moyens à un homme, ne disait hier qu'ils attendaient avec hâte l'aide internationale qui est en train d'arriver dans la région de Agas yantep où je me trouve par exemple, c'est 60 pompiers français et quelques médecins qui sont arrivés ce matin pour venir en aide aux habitants de la région. Mais le temps tourne parce que les conditions climatiques, comme vous le pouvez le voir, sont très difficiles. Il fait très froid ici dans la région. Et donc c'est très difficile pour ces personnes qui sont encore coincées sur les grava, bien de supporter non seulement la situation, mais en plus les conditions climatiques. Et donc c'est des sentiments qui se mêlent, on a pu voir beaucoup beaucoup de détresse ici, ici dans la région. Vous d'ailleurs, vous, cette neige évidemment qui complique l'attache et les opérations de secours. L'autre urgence absolue, c'est la prise en charge des sinistrés qui se retrouve pour la plupart sans abri, sans chauffage aussi ni électricité qui ont été coupés.

Oui, tout à fait, bien ici par exemple, il y a quelques habitants qui ont été sinistrés d'une ville un peu plus loin, qui a été totalement détruite par le séisme et ils sont venus trouver refuge ici dans ce village non loin de Gaziantep. Beaucoup d'entre eux dorment dans leur voiture. On a pu s'organiser, voir des gens s'organiser notamment à l'arrière de leur camionnette d'aménager des lits pour essayer de mettre à l'abri, notamment les enfants. On a pu voir aujourd'hui, bien, des personnes qui allaient au supermarché, les peu de supermarchés qui sont encore ouverts pour tenter, notamment d'acheter de l'eau, des couvertures, on voit de longues fils d'attente devant les stations-services qui servent non seulement, à apprivoiser soigner les voitures en essence pour faire tourner le moteur, pour pouvoir continuer à voir chaud, mais aussi alimenter les générateurs qui permettent de pallier le manque d'électricité notamment dans certaines zones. Donc c'est beaucoup de complications pour ces habitants qui ont tout perdu. Certains n'ont pas perdu leur maison, mais dans une situation tellement fragile qu'ils ne peuvent pas se permettre d'y rester. La solidarité s'organise, on voit des distributions de nourriture, des distributions d'eau.

Beaucoup de personnes dorment également dans les quelques abris qui ont été mis en place par les autorités, dans des gymnases, dans des stades. À Gaziantap, il y a des tentes également pour héberger les habitants, mais je vous le rappelle, il fait extrêmement froid, à un moins 10 degrés, moins 14 degrés la nuit. Donc c'est des considitions extrêmement difficiles pour les habitants sinistrés. Merci beaucoup Julie Dungalov qui est notre envoyé spécial et qu'on retrouvera dans.



Gaziantep, Secours, Syrie, Séisme, Turquie

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