En Syrie : l'acheminement de l'aide humanitaire, un défi pour les ONG et les pays occidentaux
Après des heures d'attente, la délivrance, enfin. Deux enfants sont extraits des décombres de cette ville syrienne, une rare scène d'espoir dans un pays en plein chaos. Plusieurs centaines de personnes seraient encore prisonnières sous ces tonnes de gravats. Jour et nuit, les secours s'organisent comme ils peuvent, mais le temps joue contre eux. L'une des scènes les plus difficiles à vivre, c'était celle avec des enfants piégés sous les décombres. J'ai aussi vu une femme allongée sur ces deux enfants qui voulaient les protéger des gravats. Ils étaient tous morts.
Après 12 ans de guerre, la Syrie est quasiment coupée du monde en raison des sanctions internationales, compliquant l'acheminement de l'aide étrangère comme dans la province d'Hidleb, la plus touchée par le séisme. Les membres de cette famille sont sans son sortie indemne, mais ils font face à un autre péril. Leur immeuble étant partie détruit, les obligeants à dormir dans le froid hivernal. Nous avons dormi ici dans le camion après que notre bâtiment a été endommagé par le tremblement de terre. Nous ne pouvons pas retourner chez nous parce qu'il pourrait s'effondrer en cas de réplique. Dans cette ville proche de la frontière turque, ces familles survivent comme elles peuvent, dans des camps de fortune, dans l'espoir qu'une aide leur parvienne. Pour ne pas mourir où est-ce que les gens peuvent aller, il n'y a pas d'options, il n'y a pas de maisons, pas de tentes, où est-ce qu'ils peuvent aller? Ils ne peuvent que rester là en attendant de l'aide.
À la sortie de la ville, les hommes se relaient pour enterrer les morts dans un cimetière qui incesse de s'agrandir de jour en jour.
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