Écosse : démission surprise de la Première ministre indépendantiste Nicola Sturgeon • FRANCE 24
C'est une démission surprise. C'est le choc total. Il faut dire que le Parlement britannique est ici, dans la capitale britannique, et aussi le Parlement écossais sont en vacances, ne siège pas actuellement. C'est le demi-trimestre. Mais il est clair, elle l'a dit lors d'une conférence de presse à la nuit, une conférence de presse que nous avons diffusée sur France 24 et qui a été activement organisée, malgré le fait que ces fonctions étaient un énorme privilège, que c'était le meilleur job du monde, qu'elle démissionnait et qu'elle resterait en poste, néanmoins, jusqu'à ce que son successeur soit élu. Alors, il faut dire qu'elle a été, qu'elle a eu beaucoup de succès électoraux, qu'elle a remplacé, donc, Alex Salmond, lui le premier ministre, et que c'est donc existé depuis que l'Écosse, donc, à son propre Parlement, il est vrai qu'elle a eu pas mal de polémiques, notamment dernièrement, mais elle a dit que ce n'était pas du tout motivé par cela, que c'était quelque chose auquel elle réfléchissait depuis notamment janvier. Alors, pourquoi est-ce que c'est un choc? C'est parce qu'il n'y a pas eu de fuite avant, qu'il semble qu'hier, lors d'un enterrement, d'un ami proche, elle a basculé de 99% de donner sa démission à 100%, et donc, voici, donc, cette annonce aujourd'hui.
Après la démission de Jacinda Arden, la première ministre néo-allendeuse, la question avait été clairement posée à Mme Sturgeon, qui assurait pourtant avoir plein d'énergie et qu'elle ne se sentait pas du tout près de partir de son poste. Et voilà, elle l'a donc fait l'annonce aujourd'hui. Il n'y a pas encore de successeur, vous l'avez dit. Mais c'est vrai qu'elle a été fragilisée par l'adoption notamment en décembre d'une loi très controversée, il faut le dire, non seulement en Écosse, mais aussi dans le reste du Royaume-Uni, facilitant la transition de genre, permis des 16 ans et sans avis médical. Une polémique qui avait été agravée très rapidement après lors du transfert d'une détenue transgenre reconnue coupable de viol. En tout cas, cette loi adoptée au Parlement Écosse a été bloquée par le gouvernement, devrait-je dire, au Britannique, et le Premier ministre, et Richard Sounac. Mais l'heure n'est pas aux récriminations ou aux problèmes.
Il y a beaucoup d'éloges à travers toute la classe politique et aussi, bien évidemment, de son propre parti. Le parti national est cosé.
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