Retraites : l'article créant un "index seniors" dans les entreprises a été rejeté par les députés

Retraites : l'article créant un "index seniors" dans les entreprises a été rejeté par les députés



Bonjour, Paul. Comment allez-vous? Ce premier revers majeur du gouvernement à l'Assemblée nationale, cette nuit, on parle de la réforme d'air-trait. On en était à l'article 2. L'article 2, instaurant un index des seniors visant à favoriser l'emploi des plus de 55 ans. On vous en a beaucoup parlé. On va remonter ensemble le fil de cette journée. Avant le crash, Nocturne, le gouvernement a fait un geste, un cadeau à une demande des LR.

Il est 16h9. Quand la Premier ministre, Elisabeth Bont, a fait une petite annonce lors des questions au gouvernement. Ceux qui ont commencé à travailler entre 20 et 21 ans devaient atteindre l'âge légal prévu à l'article 7 du projet de loi, et donc 64 ans en 2030, ce qui les conduisait à avoir une durée de cotisation de 44 ans. J'ai pris un engagement qui pose le principe que dès lors que qu'est atteint l'âge de départ anticipé, la réforme ne prévoit pas, pour les carrières longues, de durée de cotisation supérieure à 43 ans. Ce sera donc aussi le cas pour les personnes qui ont commencé à travailler à 17 ans, et dont l'âge de départ anticipé est fixé à 60 ans. Une mesure demandée par la droite, il est 20h38 sur LCI, face à Routal-Criève, le ministre de l'économie prévient quand même l'air de rien, que sur 700 millions, il manque un demi-milliard, un demi-milliard, il manque dans les caisses. Le total de ces deux mesures coûtera environ 700 millions d'euros.

Il reste 500 millions d'euros à trouver. Je le dis très clairement à nos amis parlementaires. Mathignon espère que ça passe, mais ça casse. Il est 23h23, et après, 3 jours de débat, plus qu'eux ou le, vous souvenez qu'un député LFI a joué au ballon, avec la photo de la tête d'un ministre et qu'un autre, à qualifier du soft d'assassin, c'est l'heure cruciale du vote, le vote de l'article 2. Nous parlons de revalorisation. Votant 467 exprimés, 459 majorités, 230 pour 203 contre 256. L'Assemblée nationale n'a pas adopté.

Non, non, non, s'il vous plaît. Mes chers collègues! Non, non, non, vous vous croyez où? Non, mais c'est incroyable! Non, non!. Votre attitude est inacceptable. Donc on passe maintenant aux amendements après l'article 2. Comme vous l'a sous-titré, Laura Bakas, je sais pas si vous l'avez vu, les députés nupes chantent. On est là, la chanson des Gilets jaunes. 3 minutes après ce vote, le ministre du Travail réagit sur Twitter.

Le fn célèbre le fait de supprimer du projet de réforme. L'article crée un index de l'emploi des seniors unis pour supprimer un nouvel outil en faveur de l'emploi des plus âgés. Ce qui est intéressant dans ce tweet, c'est le hashtag. Tartuffe, 23h32. Marine Le Pen tweet à son tour. Échec pour le gouvernement, qui est mis en minorité sur l'article 2. S'il a nupes, retire ses amendements inutiles.

Il est possible de mettre en échec le gouvernement sur l'article 7. L'âge légal à 64 ans, dont va nous parler Julien, c'est le premier débat. Si l'anupes retire ses amendements inutiles, il est possible de mettre en échec le gouvernement sur l'article 7. C'est intéressant. Voici ce qui répète les députés Rennes. Nous appelons toutes les oppositions à retirer leurs amendements et à prendre la stratégie qui est celle du Rassemblement national depuis le début. Une stratégie d'opposition ferme à ce texte, mais une opposition constructive pour arriver au vote avant minuit.

Il nous reste plus que deux jours. Le but de la victoire, c'était que l'article 2, le but, c'est de nous mener jusqu'à l'article 7 en espérant pouvoir l'atteindre et de faire la même chose avec l'article 7. C'est la conséminence pour le gouvernement. On l'a vu à leur visage. Ils étaient persuadés avec les faux cadeaux faits aux républicains de les avoir dans la poche et de faire placer ce qu'ils voulaient. Ils se sont aperçus que ça ne marchait pas avec une partie des républicains et que les républicains étaient capables de se retourner aux yeux fermés au demandes d'Emmanuel Macron. On espère qu'ils garderont ce courage jusqu'à l'article 7.

C'est deux députés haïnes. L'opposition exulte devant la caméra de Frick Delpèche et Morgan Pop. Il y a une forte fragilité. Le gouvernement et la majorité sont en février et ils ont tardé à accepter que ce vote est lieu, qu'ils aient multiplié les rappels au règlement, les interventions depuis maintenant 2 jours pour empêcher que le Parlement se prononce sur cet article 2. Ils aimeraient qu'on ne vote sur rien. Quand on vote, on ne vote pas dans leur sens. C'est ce qui s'est passé ce soir.

Si M. Macron refuse de retirer ce projet de loi, le 7 mars, le pays sera bloqué. C'est une très bonne soirée. C'est la première fois qu'on a réussi à mettre un coup d'arrêt dans l'avancée du gouvernement sur ce texte. On voit qu'ils sont févriles parce qu'ils gagnent le plus de temps possible. Même si vous enlevez les voix des républicains, ils l'auraient quand même été battus. Ça montre leur instabilité totale, la manière dont ils avandent un peu dans le bouillard.

Et ça explique aussi pourquoi, à mon avis, ils veulent éviter les votes à l'avenir. Notre expert du Parlement, Frédéric Delpêche, a fait les comptes de grandes leçons. La première, c'est que les députés Renaissance ne sont pas tenus. Il a manqué 30 députés Renaissance qui n'étaient pas là pour voter. Il a manqué 11 députés modèles et 2 députés. Horizont se sont absenus. Nier-Orberge, ni aucun responsable de l'ancienne majorité présidentielle, ne sont venus parler à la presse cette nuit.

La seule courageuse vient de l'île. Elle se nomme Violette Spilbou. C'est dur à encaisser. C'est une première défaite pour nous. Bon, finalement, c'est une anecdote. Ce soir, moi, j'ai considéré que nous étions très très mobilisés, la majorité présidentielle, mais l'ensemble des oppositions qui se mettent ensemble, les NUBS, le Rassemblement National, une partie des LR pour refuser l'index des seigneurs, c'est très dommage, parce que le chômage des seigneurs, pour moi, c'est le défi principal, notamment dans le cadre d'une réforme des retraites. J'espère que, quand on va arriver à l'article 7, les LR seront cohérents avec l'engagement qu'ils avaient pendant leur propre campagne présidentielle d'allonger l'âge de la retraite.

Donc vous n'êtes pas trop déçus ce soir, si et quand même. Merci. Merci. Non, pas trop déçu, merci. C'est l'autre grande leçon de ce scrutin. C'est Camille-Henry Macron a besoin de la droite pour faire passer sa réforme. Elle lui a envoyé cette nuit un coup de semence.

38 députés LR en votaient contre. 6 se sont d'abstenus. Je pense qu'il ne faut pas en faire une lecture pour un vote à venir. De la même manière que quand nous avons voté l'article liminaire, il ne faut pas non plus en faire une lecture, on votait pour l'article liminaire, ne laissez pas non plus une lecture pour le faveur du vote au nom du texte. Je pense qu'il n'y a pas de lien. Il n'y a pas de lien. Demain, 5e journée de manifestation.

Ça se passera notamment à Albi. Vendredi, le texte partira automatiquement au Sénat. Plus de 14 200 amendements restent à examiner d'ici vendredi soir. 18 articles du projet de loi. Clairement, c'est absolument impossible. On verra tout à l'heure ce qui attend l'Assemblée. Ce qui nous attend jusqu'à vendredi avec Julien Arnaud.

Merci beaucoup, Paul.



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