Un artiste pakistanais réclame ses œuvres faites à Guantanamo et confisquées par les États-Unis

Un artiste pakistanais réclame ses œuvres faites à Guantanamo et confisquées par les États-Unis



2 mois après leur libération de la prison de Guantanamo, les frères Rabani accusés d'avoir travaillé pour le cerveau présumé des attaques du 11 septembre, peint à trouver leur marque. Le monde a tellement changé que je me sens encore perdu. Quand je suis parti, mes enfants étaient bébés. Maintenant, ils ne sont plus grands que moi. Les Américains ont détruit ma vie et celle de ma famille. Ils nous ont pris 21 ans de notre vie. C'est dans sa cellule qu'Armande Rabani a produit des centaines de peintures.

Des dizaines lui ont été restituées, mais plusieurs ont été saisies par les autorités américaines. C'est la marque de Guantanamo Bay. Avec le numéro de série et un tampon approuvé. Au début, je n'avais pas accès au gouache, au pinceau, au canva. Nous avons dû nous battre pour obtenir de la peinture. Ça a pris trois quatre ans pour qu'ils nous l'autorisent. Depuis quelques jours, l'accès des tenues expose plusieurs de ses oeuvres dans cette galerie d'art pour faire connaître son histoire.

J'ai passé plus d'un an ici. Cet endroit a été destiné à la torture. Tout était en acier. C'était très froid. Et parfois, nous ne portions que des shorts. Depuis sa libération, le 23 février dernier, Armande Rabani réclame la restitution de ses peintures retenues par l'armée américaine, qui les considèrent comme des menaces pour la sécurité nationale. Pour moi, ce n'est pas juste des couleurs, mais c'est la souffrance de ma vie.

Mes espoirs de rentrer un jour chez moi, ma tristesse, les tortures que j'ai subies, c'est mon sang. Si j'avais su qu'il ne me rendrait pas toutes mes peintures, j'aurais refusé de partir. Dans le cadre de cette exposition, plusieurs artistes pakistanais se sont mobilisés. Pour tenter de reconstituer les oeuvres manquantes de l'ex détenu. La censure de ces oeuvres d'art et le fait qu'elle soit toujours retenue à Guentanamo est inacceptable et injuste. L'armée américaine n'a aucune raison de garder ses peintures. Dans ses oeuvres saisies par les autorités américaines, un menrabani dénonce la torture qu'il a subie au cours de ses années de détention.



Guantanamo, Pakistan, Peinture, États-Unis

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