Nicolas Doze face à Jean-Marc Daniel : Les banques européennes sont-elles les meilleures ?

Nicolas Doze face à Jean-Marc Daniel : Les banques européennes sont-elles les meilleures ?



. . . Le débat entre Nicolas Dose et Jean-Marc Daniel. Les banques européennes ont quasiment toutes publiées. C'était le tour de la Société générale vendredi dernier, à nouveau, des résultats du côté des Françaises, supérieurs aux attentes des analystes. Tout va bien du côté européen.

Sur laquelle on s'est posé plein de questions, elles produisent les résultats. Parce que c'est aux États-Unis, les banques qui ne sont pas. Ils sont sous le radar du régulateur, qui ont, par incompétence ou par négligence, insuffisamment couverts leur portefeuille obligatérie, qui sont retrouvées rattrapées par la remontée des taux. Parce que Trump aussi, qui est allégé, voilà. Trump, évidemment, qui, sous la pression de nombreux lobbies, a passé de 50 milliards à 250 milliards de bilan, le niveau en dessous duquel on passe sous les radars des régulateurs et on voit le résultat. Et à l'inverse, quand vous prenez les banques européennes et vous la voyez, elles ont quasiment toutes publiées, Allianz Global Investor a fait les calculs des marges que représente la hausse des taux en Europe. On est à 100 milliards d'euros de marge, grâce à la hausse des taux.

On a eu les résultats d'une e-credite, 2 milliards d'euros pour le 1er trimestre 2023. C'est quasiment le double, en comparé au 1er trimestre 2022. Vous prenez ING, quoi droplet ces résultats ? Santander est stable. Benh Péparéba fait 2,5 fois mieux qu'au 1er trimestre 2022, à 4 milliards 4. Alors, société générale, c'est un peu moins impressionnant. On est sous le milliard d'euros, mais la hausse est de 5,7 %. Donc, il y a objectivement une vraie résistance aujourd'hui des banques européennes à la situation de traversions.

Elles profitent de la remontée des taux, ce qui n'est pas le cas du secteur bancaire moyen et petit aux États-Unis. Alors, ce qui est intéressant dans cette histoire, c'est qu'on a une particularité française. Quand on regarde les Françaises sur l'ensemble des européennes, ce sont celles qui profitent le moins du rebond apporté par la hausse des taux. Alors, il y a le phénomène effectivement au déto fixe, qui fait que vous ne profitez de la hausse des taux que sur les nouveaux emprunts accordés, mais pas sur le stock que vous détenez. Il y a aussi le phénomène du taux d'usure, qui n'est pas une pratique dans l'ensemble des pays européens, qui forcément est une forme de fringue à l'activité, même si maintenant il est réévalué tous les mois. – Deux fringues à la marge aussi. – .

par la Banque de France. Et puis, on a vu aussi, et c'est quand même très très marquant sur le résultat de BPCE, l'effet des taux réglementés sur l'Epargne, livréat notamment, le LDDS. La caisse d'Epargne, qui est quand même celui qui a le plus gros stock de livréat, BPCE a publié au 1er trimestre des résultats qui étaient en baisse de 26%. Si il n'y avait pas l'effet hausse des taux de l'Epargne réglementé, la hausse des profils aurait été de 8%. Il y a quand même un peu l'effet. Donc voilà, il y a des spécificités françaises qui expliquent qu'aujourd'hui, on n'est peut-être pas dans le plenton de ceux qui profitent le plus de la hausse des taux, mais il y a vraiment un monde bancaire Europe et un monde bancaire américain qui aujourd'hui ne vit pas la même courbe. – Je suis content que Jean-Marc soit là ce matin parce qu'il va pouvoir expliquer que la réglementation a parfois du bon.

– Non, justement, ce gars d'intéressant, c'est que le monde bancaire européen a réussi à sortir des bénéfices dans un contexte où on n'arrête pas de lui casser les pieds. – Ah oui ? – Ah oui, écoutez, franchement, vous voyez la banque italienne qui date du XVe siècle, montée des Pasquines, et le directeur général, un jour, a eu cette formule que je partage tout à fait, il a dit, vous savez, on est là depuis le XVe siècle, on n'a donc que survécu au lance-connais de Charlequin, nous avons survécu au Soudard de Championnet, mais nous. – Ça va finir et crisser de la gare. – Nous aurons du mal à survivre à la politique de la BCE. – C'est chez le contraire, c'est grâce à la politique de la BCE et à Bal, etc., que. – Oui, mais Bal, c'est pas la BCE.

– Non, mais les banquiers dans la banquière européenne, quand même. – Oui, les banquiers n'ont pas besoin qu'on leur prenne la main pour. – Ils ont un peu raloché quand on leur a fait Bal, hein, de. – Oui, absolument, parce que. – Et finalement, au total, ils sont plus solides que les autres. – Oui, mais parce qu'ils ont raloché. – Ils ont avortor un bataignard.

– Ils ont ralé, parce qu'effectivement, on a voulu les prendre par la main alors qu'ils sont tout à fait capables de gérer leurs affaires eux-mêmes. – Les banquiers américains n'ont pas été capables. – Ah mais ça, il y a des banquiers américains qui sont des incapables, c'est une chose. – Ah, mais il y a aussi en Europe, le crédit suisse, c'est en Europe, Deutsche Bank, c'est en Europe, donc il y a des banques qui vont pas très bien. Les banques françaises, elles vont bien. Et depuis longtemps, vous savez, quand François Hollande avait dit je n'ai qu'un ennemi, c'est la finance, moi, j'avais répondu, la France n'a qu'un ami, c'est la finance. – Vous n'avez pas dit la France n'a qu'un ennemi, c'est François Hollande, vous n'avez pas dit ça ? – C'était sous-entendu.

– Mais, mais la France n'a qu'un ennemi. – Mais en cause, nous, on a nos banques, c'est ça que vous voulez dire. – On a que nos banques, parce que ce sont, non seulement c'est un élément dynamique de l'économie, mais aussi c'est un élément exportateur. Les banques françaises sont parmi les premières exportateurs du pays. Donc, on a un système bancaire, effectivement, dit un système bancaire qui se porte bien, malgré l'intervention des pouvoirs publics. – Mais là où il y a la raison, c'est que s'il n'y avait pas de normes et de règles, les résultats seraient probablement plus élevés. Mais aussi, les prises de risque seraient naines, plus importants.

– Écoutez, les banquiers sont responsables. Et la citation latine du jour, puisque nous allons terminer. – Je l'envoie de ce qu'on veut. – C'est « Volentine and fit injurien », ce qui veut dire à l'atteint que les blessures que vous subissez ne sont que le résultat de ce que vous faites. C'est-à-dire que si vous vous comportez mal, vous finissez par être en punie. Et donc, la phrase suivante, c'est une phrase de Sénèque. Sénèque explique que, après, les gens, une fois qu'ils ont subi des blessures, ils en comprennent le sens.

– Vous faites comme si le système bancaire, c'était n'importe quel secteur d'activité. Or, la banque, c'est quand même pas n'importe quoi. Un problème bancaire, c'est tout qui s'écroule. – Si vous faites des erreurs, vous n'êtes pas forcément punis, juste au sceau de la recours. – Et on voit que certains banquiers tentent de faire des erreurs parce qu'ils pensent qu'à court terme, ils vont gagner, et que, à moyen terme, ça sera plus haut. On l'a bien vu aux États-Unis, quand même. – Je suis d'accord et pas d'accord le fait que le secteur bancaire soit pas comme les autres.

C'est vrai parce que les déposants sont les créanciers du secteur bancaire, donc il faut les protéger. En revanche, il faut sanctionner les banques qui font des erreurs. Et donc il faut qu'une banque puisse faire faillite comme n'importe quelle entreprise, il faut les déserreurs. Et donc à trop protéger. – On n'accepte plus. – Et on n'accepte plus. Alors qu'aux États-Unis, on comprend aussi qu'effectivement, une banque doit pouvoir faire faillite.

Mais je maintiens, en Europe, le crédit suisse, ça finira par être une situation. Je sais pas si ça va se terminer par une faillite, en tout cas, le crédit suisse. – Vous avez racheté de faire ce bonheur. – C'est fait par l'UBS, donc le crédit suisse a suivi les conséquences de ce crédit suisse. – Les hommes-ceurs, avec deux heures qui se sont un peu penchés sur le crédit suisse, dans le détail, ils vous expliquent quand même qu'il y avait des vraies spécificités au crédit suisse qui étaient installées depuis nombreuses années, que c'était une banque mal gérée, et quand même. – C'est une banque mal écrite. – Non, mais il y a un cas crédit suisse.

C'est pas retrouvé dans la tourmonde par un effet systémique qui aurait tout d'un coup attaqué l'ensemble du secteur bancaire. C'est un cas particulier. – Je me souviens, il n'y a pas d'omènes systémiques. Il y a des gens qui gèrent mal, et ces gens-là qui gèrent mal, ils ne sont pas protégés par l'intervention systématique du ministère des Finances. – Bon, Frédéric Udea, qu'on ressemble dans une heure, il a bien géré la banque. – Très bien.



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