Gaza : un chef militaire du Jihad islamique tué dans une frappe israélienne • FRANCE 24

Gaza : un chef militaire du Jihad islamique tué dans une frappe israélienne • FRANCE 24



Il y aura donc ce nouvel embrasement au Proche-Orient. Depuis le début de la semaine, et l'opération israélienne menée dans la bande de Gaza, la situation ne fait qu'empirer. Au tir de Missiles, les Palestiniens répondent désormais, vous allez le voir, par une pluie de requêtes, dont l'essentiel est intercepté par le fameux domes de fer. On déplore côté Palestiniens cette nouvelle mort, portant à 25 le nombre de tuyens en seulement 2 jours. Gwendolyn Dobono, bonjour, vous êtes nette correspondante à Jérusalem, Israël qui poursuit donc ses frappes sur la bande de Gaza, et le J.A. d'Islamique, qui déplore ce matin la mort d'un 4e chef en 48 heures.

Oui absolument, l'Etat est brûré en fait. Continue sa campagne d'assassin à ciblés, puisque dans la nuit, l'aviation israélienne a tué Ali Rali, qui était le responsable du programme de requêtes du J.A. d'Islamique. Il se trouvait alors dans un immeuble du sud de la bande de Gaza, dans la ville de Ranyounes. Deux autres personnes sont mortes avec cette frappe, deux autres personnes qui, selon l'armée israélienne, appartenaient également au J.A.

d'Islamique. Depuis le début de l'opération Bouclier et Flaix, je vous l'avais dit, c'est le 4e au responsable militaire du J.A. d'Islamique, qui est assassiné. Hier soir, Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, a pris la parole. Il a dit que l'opération se poursuivait, qu'un coup dur était en train d'être portée au groupe J.A.

d'Islamique. Par ailleurs, des dépôts d'armement, ainsi que des fabriques de requêtes, ont également été ciblés par l'armée israélienne. Alors, Israël répète que l'opération ne vise que le J.A. d'Islamique et que le Hamas, le groupe palestinien, au pouvoir dans la bande de Gaza n'est pas ciblé. Depuis mardi, plus de 500 requêtes ont été tirées vers Israël. Depuis la bande de Gaza, et ce matin, les sirènes d'alerte retentissent, mais essentiellement dans les villages israéliens, proches de la bande de Gaza.

L'État Hebreu Martel, que la branche militaire du Hamas, n'est pas impliquée dans ces tirs de requêtes. Le groupe palestinien les a sans doute autorisés, les a sans doute coordonnées, mais c'est vrai qu'on voit pour l'instant que le Hamas n'engage pas toute sa force dans ces tirs de barrage, qui n'engage pas ses requêtes. Israël garde en fait la stratégie qui est appliquée depuis la guerre de mai 2021, c'est-à-dire de minimiser la responsabilité du Hamas pour limiter les échanges de tirs avec le groupe J.A. d'Islamique, afin de ne pas s'engager dans une confrontation de plus grande ampleur. – Voilà, situation qui fait évidemment réagir, le secrétaire général de l'ONU, notamment Antonio Guterres qui se dit très inquiet. L'Egypte de son côté, médiateur traditionnel, s'active pour obtenir un CES-LFE.

– Oui, absolument. Et hier soir, des sources égyptiennes affirmaient même que ce CES-LFE était trouvé. Il y avait même une heure qui était annoncée. Et puis finalement, les tirs de requêtes n'ont pas cessé, et les frappes de l'aviation israélienne non plus. Toutefois, ce matin, les efforts se poursuivent. Les États-Unis notamment font pression pour qu'Israël accepte un CES-LFE. L'Egypte effectivement est toujours à la manœuvre dans les négociations entre les deux partis.

Par ailleurs, ce matin, il y a une délégation du J.A. d'Islamique et parti vers le Caire pour discuter justement de ce CES-LFE. Selon plusieurs sources palestiniennes, le mouvement demande comme garantie l'arrêt de la campagne d'assassinat de ses dirigeants par Israël. – Merci beaucoup, Gondoline, en direct de Gérusalem pour France 24.



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