Pénurie d'essence à Marseille : tension aux abords des stations-service réquisitionnées

Je suis professionnel, je suis un professionnel. Je fais ça pour aller travailler. Depuis 7h ce matin, cette station service marseillaise réquisitionnée est littéralement prise d'assaut. Agents de sécurité et policiers sont mobilisés pour assurer la sécurité et faire le tri des automobilistes. C'est réservé au métier prioritaire à les réquisitionner, la station. Seuls les personnels d'urgence et de santé sont autorisés à faire le plein, comme cette pharmacielle. Hier on était contents d'avoir ce mail de l'ARS qui nous proposait d'avoir ces stations et de pouvoir nous appollisonner en essence.

Je suis terminée, maintenant je vais aller bosser. D'autres viennent remplir des géricains, un soulagement pour cette infirmière et cette aide soignante. Elles ne pouvaient plus utiliser leur véhicule faute-dessence. Je vais prendre un bidon et pouvoir remplir ma voiture avec le minimum. Demain je ne sais pas comment je vais travailler, les semaines d'après non plus, compliqué. Mais le choix d'une station en plein centre-ville, dans une rue habituellement déjà très encombrée et proche d'une zone de travaux, crée une véritable panique avec des bouchons sur des kilomètres. On dévoile l'hôpital, c'est même à pour mettre du carburant.

Ça bloque tout le monde, c'est mal organisé. Ils ont ouvert une station service à côté de l'hôpital. C'est vraiment les rois des abrutis. Il ne faut pas faire ça. Les patients, les médecins, le personnel de l'hôpital, personne ne peut accéder, quatre heures pour aller à l'hôpital. Et la circulation ne devrait pas s'améliorer puisque cette station service, comme disent autres dans les bouches du ron, est réquisitionnée jusqu'à demain, 22h, sous réserve bien sûr d'être approvisionnée d'ici là.

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