Mobilisation, violences : Macron peut-il reculer ? #cdanslair 24.03.2023
Le Porsche de l'Hôtel de ville de Bordeaux, en Flamens, incendié par une dizaine de manifestants hier soir. Quelques minutes plus tard, le maire de la ville est très touché, bien constaté les dégâts. Je suis particulièrement choqué, attristé et indigné qu'on s'en prenne à la maison des Bordeaux-les. Je ne vois pas quel est le sens d'un tel acte criminel et je suis naturellement tout à fait choqué. Des tensions qui montent d'un cran dans les cortèges. Affrontement entre les forces de l'ordre et les manifestants à Rennes, tribunale administrative de Nantes-Sacagé, commissariat attaqué à l'Orient et presque un millier de feux de mobiliers urbains et de poubelles à Paris. La maire de la capitale demande à l'État un geste d'apaisement.
Maintenant si on veut apaiser le pays, il n'y a pas 36 000 solutions de s'en sortir. Il faut rétablir le dialogue et le dialogue ne peut pas se rétablir en faisant fi d'une situation qui est une situation explosive et très chaotique. Un chaos inacceptable pour la première ministre. Gérald Darmanin dénonçait une radicalisation du mouvement. Je vous ai d'ailleurs dénoncé le cynisme. Je l'ai déjà évoqué la bordélisation souhaitée par une partie de l'extrême gauche et par l'ultra gauche qui a organisé ici un appel à brûler des bâtiments publics. Là , des appels au meurtre contre les policiers et contre les gendarmes.
Nous savons désormais que nous avons pu documenter que l'ultra gauche est derrière une grande partie de la manifestation violente. Des violences que dénoncent aussi les syndicats, un qui est que le sujet de la contestation soit occulté. Tout le monde est inquiet, je crois, là , ce matin, parce qu'il y a eu des violences qui sont inacceptables et qu'on n'arrive pas à comprendre qu'est-ce qu'il y a le sens de tout ça, je comprends pas. Mais évidemment qu'il n'y a pas de sens quand la violence commence à prendre le pas. Mais dans ce cas, il faut calmer je, maintenant, avant qu'il y ait un drame. Une inquiétude, alors que la neuvième journée de mobilisation a été massive. Plus d'un million de personnes dans les rues selon le ministère de l'Intérieur, des cortèges reconflés par l'usage du 49-3.
Et dans la foule, des nouveaux visages plus jeunes. Selon un sondage d'hier, près de la moitié des Français sont favorables à un durcissement du mouvement. Dans les cortèges, certains manifestants pacifistes comprennent les débordements. C'est désolant de voir la ville qui se fait dégrader totalement, mais on n'a pas le choix. Les syndicats se défendent d'avoir prévenu le gouvernement de ne pas être en mesure de contenir la colère. Loin des cortèges ont déplacement au Conseil européen. Le président condamne à son tour les violences.
Nous ne cèderons rien à cette violence. Rien. En démocratie, on n'a pas le droit à la violence. Le président profite aussi pour tendre la main à l'inters syndical. J'ai moi-même, mercredi, indiqué notre disponibilité à avancer sur des sujets comme l'usure professionnelle, les fins de carrière, les reconversions. Et donc je suis totalement disponible ainsi que le gouvernement pour avancer tout de suite sur ces sujets. La prochaine mobilisation aura lieu mardi.
En attendant, les syndicats appellent à poursuivre les blocages tout au long du week-end.
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