Liban : le changement d'heure sème la discorde • FRANCE 24
. Avec vous, Julien Chahida. Bonjour, Julien. Dans la presse française, donc, ces manifestations et leur répression à Seins de Solines dans les deux sèvres ce week-end, autour du projet controversé d'idées méga-bassines, rassemblements qui ont dégénéré en violence entre manifestants et forces de l'ordre, dans un climat déjà extrêmement tendu. Oui, Pauline, jusqu'où ira-t-on ? C'est la question posée par la presse française ce matin. Regardez cette une de libération, qui consacre, justement, sa première page de cette photo de ces gendarmes dont le journal dénonce le comportement d'après libération. Ces gendarmes à Seins de Solines se seraient comportés, comme des cowboys à cheval, sauf que leurs chevales étaient des quoi, avec ce titre très évoquateur, l'escalade de la répression policière, autre titre extrêmement évoquateur.
Cette fois-ci, c'est l'une de l'humanité que je vous agrandis ici, l'humanité, qui s'inquiète, justement, de cette fuite en avant de ces violences. Violences qui a eu aussi bien du côté des manifestants que du côté des forces de l'ordre. Mais pour l'humanité, c'est bien une violence d'État qu'on a vu ce week-end. Autre son cloche, hors-vorge, du côté du Figaro, qui met en avant, justement, ces forces de l'ordre qui ont essayé de mettre de l'ordre républicain lors de ces manifestations à Seins de Solines. Macron veut incarner l'ordre face à la violence, rappelle le Figaro, pour qui le comportement de ces manifestants était ce qu'il nomme des faux soilleurs de la République qui comprendraient à la fois des casseurs surarmés, mais aussi les militants écologistes pacifistes et encore les activistes d'extrême gauche. Voilà pour le constat, les photos et les mots. Comment la presse, maintenant, Julien, analyse-t-elle ces événements à la veille de la 10e journée de mobilisation ici en France contre la réforme des retraites ? Et bien, regardez, Pauline, ça tient en deux mots, dans l'éditorial de la croix.
Il faut apaiser d'urgence, nous dit le journal. Les violences de ce week-end étaient malheureusement prévisibles, mais il n'est pas acceptable qu'elles dérapent aussi bien du côté des manifestants que du côté des forces de l'ordre. Pour cela, nous dit l'éditorial, il ne faut pas qu'un élu souffle sur les braises. La pic, évidemment, est adressée à l'exécutif, pas seulement au président de la République, mais aussi à certaines personnes de son gouvernement, nous dit le parisien. La seule certitude qu'on a pour demain, nous dit le journal, c'est qu'Emmanuel Macron pour l'instant ne reviendra pas sur la réforme des retraites, comme le demande notamment l'inters syndical. Quitte de tout cela, et bien nous dit le journal. Les éco-ébiens, c'est que je vous invite à prendre un petit peu de hauteur par rapport à tout ce qui se passe.
Les éco-ébiens fait la corrélation entre ce qui se passe en France, en Israël, dont vous parlez à l'instant, mais aussi aux États-Unis, trois démocraties qui sont convertées à des problèmes assez similaires de l'Union nationale, des mouvements de contestation populaires extrêmement importants. Avec à chaque fois le même constat, il y a une scission de plus en plus grandissante entre les citoyens et les élus, et leurs élus, d'où se titrent les démocraties au bord de la crise de nerfs. On prend la direction de l'Italie à présent, où le blocage d'une navire, on en parlait dans le journal du NoNG humanitaire crée la polémique vis-à-vis de la politique du gouvernement de Giorgia Meloni. Effectivement, comment se courir des migrants en détresse qui traversent la Méditerranée lorsque l'on en était empêchés ? Le navire Louise Michel qu'on voit ici, est pour leur bloquer en Sicile sur décision gouvernementale, un décret empêche effectivement un bateau de pratiquer plusieurs opérations de secours à la suite. Tout ça nous lit le Média Suisse RTS, c'est pour décourager les migrants de tenter de la traverser, mais cela n'appêche pas malheureusement les drames. Vous le rappelez à l'instant, il y a eu ce week-end, ces derniers jours, 29 migrants qui sont morts au large de la Tunisie, et la question, il vient d'échir à la presse italienne. Pour le conservateur illibéros, la question principale, c'est le coût que représente ces opérations de sauvetage.
Avec ce chiffre, un milliard d'euros affichés à la une de illibéros. En revanche, pour le quotidien plus progressiste, plus à gauche, la République, il met le fait qu'en avant, le fait que les ONG, les humanitaires, sont entravés dans leur travail, c'est une dénonciation aussi de la politique gouvernementale du gouvernement de Gerdja Melloni. De l'Italie au Liban, à présent, Julien, avec cette question, jusqu'où ira la crise depuis ce week-end, un hibrolio inattendu et venu compliquer encore un peu plus la vie des Libanais. Avec cette question très simple, mais où il est impossible de répondre à l'heure actuelle à Beyrouth, quelle heure est-il ? Les habitants de pays ne peuvent tout simplement pas savoir si il est 7h ou 8h du matin, pourquoi, eh bien, libération nous explique, je vous le montre ici, tout simplement, parce que le Premier ministre Mikati a décidé avec le président du Parlement, sans en informer qui conque, que le passage à l'heure d'été serait décalé au 20 avril, c'est-à-dire à la fin du ramadan, sauf qu'une telle décision s'anticipe des mois à l'avance. Il ne peut pas être repris comme ça à l'improviste, d'où une fronde monumentale dans le pays contre le report du passage à l'heure d'été, nous dit l'Orient Le Jour. En fonction des services, c'est bien, comme je vous le disais, selon que vous pouvez déposer votre enfant à 7h, sauf que pour votre travail, il est 8h, et donc vous arrivez en travail alors que vous pensiez être à l'heure. C'est un hibrolio, et c'est quelque chose, surtout dans le pays qui subit Christiocryse et qui n'est pas vraiment besoin.
Ces derniers jours, le cours de la livre libanaise s'est encore effondré, et au final, Pauline, mais est-ce que tout ça, c'est bien important ? C'est la question très sérieuse que se pose. Un autre quotidien libanais, Anna, avec ce titre évocateur, 1h de plus, 1h de moins, qu'importe, puisque le temps au Liban écrit le journal n'a pas de valeur, mais c'est peut-être l'un des derniers points de stabilité qui est resté au Libanais. Merci beaucoup.
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