Éric Dupond-Moretti adresse "deux bras d'honneur" à Olivier Marleix avant de présenter ses excuses
Il n'y a pas un bras en donneur, il y en a deux, mais accompagnés de paroles à chaque fois qui sont. Mais c'est quoi une parole? Mais enfin, monsieur le ministre, de quoi vous parlez exactement? Vous avez fait deux bras d'honneur, c'est ce que vous êtes en train de dire à l'Assemblée? Il n'y a pas un bras en donneur, il y en a deux, mais accompagnés de paroles à chaque fois qui sont. Mais c'est quoi une parole? Mais enfin, monsieur le ministre, de quoi vous parlez exactement? Vous avez fait deux bras d'honneur, c'est ce que vous êtes en train de dire à l'Assemblée? Avant de nous présenter ce texte, madame Berger, votre majorité aurait gagné, je crois, s'offrir une séance d'introspection. Je vous rapprochis la mémoire. Onze condamnations dans la majorité, dont celle de violence envers une ex-compagne. Huit mises en examen, dont celle du secrétaire général de la présidence de la République, excusez du peu, et pardon, monsieur le garde, celle du garde des Sceaux, accusée l'un et l'autre de prises légales d'intérêt. Avant de nous présenter ce texte, madame Berger, votre majorité aurait gagné, je crois, s'offrir une séance d'introspection.
Je vous rapprochis la mémoire. Onze condamnations dans la majorité, dont celle de violence envers une ex-compagne. Huit mises en examen, dont celle du secrétaire général de la présidence de la République, excusez du peu, et pardon, monsieur le garde, celle du garde des Sceaux, accusée l'un et l'autre de prises légales d'intérêt. Pendant que notre présidente groupe là aussi descendait de la tribune, le garde des Sceaux a fait un bras d'honneur, c'est quelque chose d'assez incalifiable. Je précise vos propos parce que si c'est le cas, ça n'est absolument pas admissible. Alors je vous laisse finir vos propos. Vous n'avez pas à faire des bras d'honneur dans l'Enceinte de l'Assemblée nationale.
J'ai entendu les propos du président Marlex sur ma mise en examen. Je veux rappeler que non seulement je suis présumé innocent, c'est constitutionnel, Pendant que notre présidente groupe là aussi descendait de la tribune, le garde des Sceaux a fait un bras d'honneur, c'est quelque chose d'assez incalifiable. Je précise vos propos parce que si c'est le cas, ça n'est absolument pas admissible. Alors je vous laisse finir vos propos. Vous n'avez pas à faire des bras d'honneur dans l'Enceinte de l'Assemblée nationale. J'ai entendu les propos du président Marlex sur ma mise en examen. Je veux rappeler que non seulement je suis présumé innocent, c'est constitutionnel, mais je suis innocent et je le dirais le moment venu.
Effectivement, Madame la Présidente, j'ai réagi avec beaucoup de diversité. Je tiens à dire qu'il y avait autour des gestes qui me sont reprochés des paroles qui tendaient non pas à viser le président Marlex, mais à viser le mépris. mais je suis innocent et je le dirais le moment venu. Effectivement, Madame la Présidente, j'ai réagi avec beaucoup de diversité. Je tiens à dire qu'il y avait autour des gestes qui me sont reprochés des paroles qui tendaient non pas à viser le président Marlex, mais à viser le mépris. C'est comme ça que je l'ai conçu, qu'il avait pour le respect de ma présomption d'innocence. Je n'ai porté aucune accusation, M.
le ministre. J'ai rappelé un fait, une mise en examen et un renvoi devant une cour correctionnelle qui est à la Cour de justice de la République. Ce sont de simples faits. Je suis désolé si vous êtes envoyés devant la Cour de justice de la République. Je n'y suis pour rien. C'est un précédent. Vous êtes le premier gardé-saut dans cette situation-là.
Que ça vous plaise ou non? C'est comme ça que je l'ai conçu, qu'il avait pour le respect de ma présomption d'innocence. Je n'ai porté aucune accusation, M. le ministre. J'ai rappelé un fait, une mise en examen et un renvoi devant une cour correctionnelle qui est à la Cour de justice de la République. Ce sont de simples faits. Je suis désolé si vous êtes envoyés devant la Cour de justice de la République. Je n'y suis pour rien.
C'est un précédent. Vous êtes le premier gardé-saut dans cette situation-là. Que ça vous plaise ou non? Des excuses que je demande, M. le Gardé-saut, ne sont évidemment pas pour moi. Ma personne n'a aucune importance. Elles sont pour notre institution. Je redis ici avec beaucoup de force que je n'ai pas voulu viser le président Marlex.
Mais si mon geste a été mal interprété, je lui présente mes excuses ainsi qu'à toute la représentation nationale. Des excuses que je demande, M. le Gardé-saut, ne sont évidemment pas pour moi. Ma personne n'a aucune importance. Elles sont pour notre institution. Je redis ici avec beaucoup de force que je n'ai pas voulu viser le président Marlex. Mais si mon geste a été mal interprété, je lui présente mes excuses ainsi qu'à toute la représentation nationale.
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