Ukraine : avec les tankistes en première ligne à Bakhmout

Ukraine : avec les tankistes en première ligne à Bakhmout



Grâce à ces carérats, ils n'ont pu pénétrer un peu en fait leur quotidien. Vraiment, au frontière de la mort, au combat, ils vivront avec toutes leurs tripes. Quand ils sont recus, on les a vu, ils étaient vraiment contents d'être vivants une journée plus. Fin, fin janvier, la guerre a presque rien n'en. Nous suivons une unité tactique composée de plusieurs forces, artillerie, infantry et nos buts, c'est de raconter au moment où les chars européens occidentaux sont promis à l'Ukraine, la vie des tankistes dans les vieux chars T-64B, c'est des chars des années 60. Nous, on ne peut pas monter dans ces tanks. Ces tanks, c'est des boîtes de conserve gigantesques avec des plus petites places pour les humains.

Donc nous, on ne peut pas suivre ces types dans leur mission. Donc l'idée, c'est de prêter les caméras. Sur les immeubles, on voit le char démarrer, puis après, tout sont trajet jusqu'à atteindre en fait l'objectif identifié par le droniste et les tamagis. On voit le char tourner dans cet A et se dissimuler et observer ce qui se passe au-delà de la A, en l'occurrence l'ennemi, les lignes ruches qui se situent à peu près à 800 mètres. Ils délivrent leurs munitions sur leurs cibles très rapidement. Les tirs s'effectuent dans une période qui dure peut-être trois minutes, les petits tirs délivrés. Et on voit défiler les munitions qui sont chargées automatiquement.

Dès le premier tir ils sont repérés et les Russes en face commencent à leur tirer dessus. On entend des tirs d'armes individuelles puis d'armes plus lourdes. L'équipage décide de délivrer les derniers coups et de se dégager la position de tir. Parce qu'ils sont repérés par les Russes et sous un feu déjà nourri. On les voit reculer le plus rapidement qu'ils puissent, puis faire une manœuvre pour prendre la route en sens inverse, la route par laquelle ils sont arrivés. Et au moment où ils fatifont cette manœuvre-là, on voit le canon grâce à la caméra installée à l'extérieur. On voit le canon heurter un poteau électrique.

Au moment où le char atteint sa position de repie, sa position initiale et que l'équipage descend du char, et on les voit apparaître sur la caméra extérieure, c'est la peine d'amision. C'est la peine d'amision et ils ont tous ce sourire. On comprend qu'en fait ils sont souriants parce qu'ils sont vivants. Ils ne sont pas faits tués, ça les rentrait content. Et en même temps, on réalise qu'ils plaisentent au sujet de ce poteau heurter par le canon, parce qu'en fait sur le moment, ils ont pensé qu'ils étaient touchés. Et ça les a bien soulagés de réaliser que c'était un poteau. Il n'y en a qu'un dans la manœuvre, je pense qu'un des trois qui a vu que c'était le poteau et qui explique aux autres ce qui s'est passé.

Mais sur le moment, ils ont été terrifiés, ils ont pensé qu'ils avaient pris un impact.



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