Séisme en Turquie et en Syrie : les conditions d'hygiène font craindre une épidémie, selon l'OMS
En Turquie et en Syrie on approche désormais des 30 000 morts près d'une semaine après le séisme. Les secouristes continuent encore de sauver des personnes, des débrimes et le dernier bilan fait état de plus de 28 000 morts. Sur place, les rescapés ont toujours peur des répliques mais une autre menace plane rémitrigue, celle d'une épinémie. Une odeur plus forte, deux jours en jour, flotte dans les rues d'Antioche. Cette odeur, c'est celle de la mort, sous les décombres, partout, des corps pourrissent. Ceux qu'on retirent des gravats sont si nombreux que les morgues ne suffisent plus. Au nord, un nouveau cimetière aux allures de Fausse commune a été ouvert vendredi.
Des dizaines de cadavres emballés dans des sacs mortuaires attendent d'y être ensevelis. Une simple planche en bois, plantée dans la terre indique un numéro pour chaque défunt. En ville, les poubelles s'entassent sur les trottoirs. Les rescapés vivent à la rue sans eau. Ils n'ont pas accès à des toilettes fonctionnelles. Sans électricité, ils sont exposés au froid et risquent de tomber malade alors que les médicaments manquent. Des conditions d'hygiène déplorables propisent à la propagation de maladies.
Rémi-trio correspondant d'Europe 1 en Turquie.
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