Retraites : débats suspendus à l'Assemblée
On s'affronte verbalement autour du projet de réforme des retraites. L'article 1 qui prévoit l'extinction progressive de la plupart des régimes spéciaux a été adopté en fin de matinée, mais l'attitude des insoumis avec leur millier d'amendements échauffe les esprits sans parler de la photo publiée sur Twitter par le député LFIT OMAPORT, le pied sur un ballon à l'effigie du ministre du Travail, Olivier Dussopt, qui a poussé un gros coup de gueule en y faisant allusion. Mesdames et messieurs et députés de la France Insoumise, je vous dis que vos amendements ne servent à rien, parce que Monsieur Tabel, qu'est-ce que vous voulez? Vous voulez quoi? Vous voulez recommencer? Vous voulez ma tête comme votre collègue? C'est ça que vous voulez? Vous voulez continuer dans la violence? Vous voulez continuer dans la sigmatisation? Vous aussi vous voulez poser avec ma tête couvée? Vos amendements sont inutiles, c'est de l'obstruction, et votre comportement ne sert à rien. Voilà Olivier Dussopt, cette affaire de tweet n'est en tout cas pas terminée. Cette après-midi, quand l'insoumise Thomas Porte a pris la parole, la majorité présidentielle l'a empêchée de parler, lui demandant des excuses, résultats à l'excit de la fontaine, suspensions de séance et réunions en ce moment du bureau de l'Assemblée pour décider d'une possible sanction. Oui, et ce bureau n'a pas encore délibéré, car les insoumis et la majorité présidentielle restent campés sur leur position. Les macronistes souhaitent une sanction symbolique, alors que la gauche estime que Thomas Porte n'a rien fait de mal.
Pour bien comprendre l'ambiance tendue des débats à l'Assemblée cet après-midi, je vous propose d'écouter le député Eric Verth très énervé contre son collègue. Vous exposé sourire au lèvre avec votre écharpe tricolore, écrasant de vos pieds la tête d'un ministre de la République. C'est ni plus ni moins un appel au meurtre. D'un seul homme, la majorité se lève et applaudit Eric Verth. Puis les députés macronistes refusent de reprendre la séance, tant que Thomas Porte ne s'est pas excusé. Alors, face à l'impossibilité de continuer le débat, la présidente, Yael Brown-Pivet, se sent obligé d'intervenir, mais pas de co-impressionner l'insoumis. Monsieur Porte, je crois que l'hémicycle vous demande des excuses.
Je rentirai mon tweet, le jour où on rentirait, il restait très fort, mais qui va sacrifier des milliers de gens. Juste après, Thomas Porte confie à ses collègues de la Nup, je ne m'écraserai jamais devant les bourgeois en parlant des macronistes. La situation reste donc suspendue à la décision du bureau de l'Assemblée nationale.
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