OM 2-1 PSG : Paris s'est fait "manger à tous les niveaux" constate Jérome Rothen

Moi, j'aime pas parler de leçons tactiques parce que la vérité de Marseille et la vérité de Paris, on ne sait pas exactement ce qu'ils ont mis en place au départ, si ça a été respecté ou pas. Ce qui est sûr, c'est qu'on voit deux équipes et pas que depuis ce match d'hier, une équipe de Marseille qui a des principes de jeu très clairs avec Igor Tudor, avec une énorme prise de risque. Moi, je cesse de le rappeler, mais c'est quand même couillus ce qui tente de faire face à des grosses équipes. Et hier vraiment, c'est un exemple parce que du début jusqu'à la fin, on va dire que les dernières 20 minutes, ils ont géré aussi parce qu'ils avaient beaucoup donné physiquement, mais il y a des principes de jeu qui sont très clairs. Et qu'en effet, il y a eu le rôle de Rongier qui était plus défenseur central hier que milieu de terrain, contrairement à d'habitude, mais ça, c'est un choix d'homme, sinon le système reste quasiment le même. C'est ce trois défenseur, c'est deux sur les côtés, c'est deux milieux de terrain qui se projettent aussi, qui sont devant la défense, c'est deux milieux offensifs qui entourent l'attaquant. Ça, c'est ça.

Après, ça se transforme tellement parce qu'ils ne respectent pas les zones, ils prennent tellement de risque que des fois, tu retrouves le. – Jigot était avancé en part, même d'Amba, il y est droit. – Par sur couillère, hier, ils étaient encore plus que d'habitude. Mais parce qu'hier, ils bouffaient de l'énergie, ils avaient un cœur énorme. Et franchement, Tabo est dans la peau du Parisien, et je le suis et je l'assume, il n'y a pas de problème sur ce match-là. Oui, mais il faut être objectif. Objectif, on a vu une vraie équipe de football hier, du début jusqu'à la fin, avec des principes très clairs et acceptés par les joueurs, défendus par l'entraîneur, défendus par ceux qui sont en plaçant et qui rentrent, mais c'est un exemple.

Ce qui s'est passé hier, c'est le meilleur match de l'OM que j'ai vu depuis le début de la saison. Ça, c'est clair, à ce niveau-là, autant de régularité, et ils sont allés jusqu'au bout. Alors oui, ils auraient pu le payer très cher en première mi-temps, parce que je pense que Paris a quelques coups où il les joue pas bien. Et s'il y a un peu plus de qualité technique et qualité de vitesse, je pense que Paris, ils peuvent marquer. Mais n'empêche que ces joueurs-là n'étaient pas là hier, et ils les ont mangés. Manger à tous les niveaux. Moi, je dis bravo à tout d'ordre, les préparer comme ça, vraiment.

J'avais des doutes, encore des doutes. J'en ai encore sur des grands matchs, mais là, c'était un grand match, on ne va pas minimiser le fait que Marseille battait Paris, et que Paris n'était pas bon. Mais moi, je dis bravo. Donc, ce n'est pas une leçon, mais ce qui est sûr. Mais il y avait quand même une meilleure équipe que l'autre. Mais il y a un projet qui claire d'un côté, et qui est. Donc, ce n'est pas une leçon, mais on n'en est pas loin quand même.

Je l'assume autant, je te dis, je ne vais pas lui tomber dessus, parce que la défaite contre Marseille, et peut-être qu'il y aura une défaite contre le Bayern, une animation contre le Bayern, une défaite contre Monaco, une re-défaite encore à Marseille en championnat. On parle de ce match-là, Jérôme, et de là. C'est pour ça. Non, non, mais pour anticiper, parce que là, très clairement, autant moi, je laissais la chance au produit, et je te l'ai dit, j'ai minimisé beaucoup de choses, mais hier, ils m'ont extrêmement déçu. Extrêmement déçu, parce que je ne vois pas d'amélioration, en fait. Même un petit prémisse, tu vois, une prémisse de quelque chose, il n'y a rien.

rothen régale