Mort de Sihem: les aveux du suspect

Mort de Sihem: les aveux du suspect



Une forêt au pied des hautes s'évennes. C'est ici, au détour d'un petit chemin isolé, que le corps de SIEM a été retrouvé vers 1h du matin par les enquêteurs qui ont suivi les indications d'un homme mis en examen. Un peu plus tôt dans la soirée, il avoue et son meurtre en garde à vue. Mercredi dernier, il est aux alentours de minuit lorsque la jeune fille sort de ses timobles. Elle vient passer la nuit chez sa grand-mère, qui habite près de chez ses parents. Cette nuit-là, elle quitte la maison sans papier, la porte de l'habitation reste entre ouverte, puis plus aucune nouvelle. Pendant une semaine, tout le village s'inquiète pour cette jeune femme de terminal, que ses proches décrivent comme souriante et généreuse.

Les soupçons se portent rapidement sur un proche de la famille, un homme âgé de 39 ans, ancien compagnon de la cousine de SIEM. Dans le gare, il travaille comme restaurateur, ouvrier, maçon, et dans la région, il a une réputation de Kaïd. Délinquents notoires, l'homme est un multirécidiviste bien connu de la justice. Son casier judiciaire porte mention de 5 condamnations pour des faits d'atteinte au bien et de 8 condamnations pour des faits en lien avec la conduite de véhicules. Il porte en outre mention d'une condamnation pour des faits de vol avec calme, pour lesquels il a été condamné le 2 avril 2015 par la Cour d'assise du gare à 12 ans de réclusion criminelle. Après la disparition de la jeune SIEM, l'homme est placé en garde à vue. Et au milieu de la nuit, alors que celle-ci va bientôt toucher à sa fin, il demande à parler à son avocat.

L'homme raconte aussi qu'il avait rendez-vous avec elle le soir de sa disparition. Quelle relation entretenait-il avec SIEM, sa cousine par alliance? Son avocat évoque une relation amoureuse clandestine depuis plusieurs semaines. Il y a une relation amoureuse qui s'est nouée dans le tissé, qui n'aurait jamais dû se nouer, qui aurait dû y renoncer lui à un qualité de l'aîné, un qualité de mari et de la cousine de cette personne, etc. Donc il sait que sur le plan moral, tout ça est condamnable, l'un et l'autre, on va être une terre dans cette relation, mais malheureusement, les sentiments amoureux l'ont maintenu. Une version que conteste l'avocat de la famille de SIEM. Personne n'avait connaissance de cette relation hypothétique. SIEM n'est plus là pour la confirmer.

Évidemment, cette une version du mis en examen, il est tout à fait probable que cette relation n'ait jamais existé. Le mis en examen a évoqué une dispute qui a mal tourné. Il aura étouffé la jeune femme pour la faire taire selon lui. Des déclarations qui devront être corroborées par l'autopsie prévu la semaine prochaine.



bfmactu, police justice

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