Marine Le Pen dénonce des manœuvres d'intimidation à l'Assemblée nationale

Les députés examinent donc depuis hier, en séance, le projet de réforme des retraites. C'est parfois ouleux, il y a des hurlements, des invectives, des suspensions de séance, et plusieurs députés rassemblement nationales crient au scandale. Ils assurent avoir reçu des messages leur indiquant que leurs enfants étaient hospitalisés, ce qui était faux pour leur faire quitter les missiles. Écoutez par exemple ce message reçu par l'élu de Haute-Marne, Laurence Robert Dehaux. Oui bonsoir, Madame Robert Dehaux, le Centre hospitalier, Pondré Votron, conduis à l'appareil, nous avons car un autre projet, un être à nous, à la plante, à l'hôpital. Si vous pouvez vous vendre, s'il vous plaît, c'est attendu. Vous pouvez nous remplir évidemment pour plus que les éléments Votron 03, 25, 26, 83, 83.

Voilà donc c'est un faux message, il n'y a pas de personne dans l'entourage de cette députée nette hospitalisée, extrait, recueilli par Maya-Lene Trémolet. Alexandre Chauvaux avec nous, bonjour Alexandre. Bonjour Romain. Ces manœuvres auraient-tu pour objectif de saboter la motion référendaire, présentée par le Rassemblement National, expliquez-nous. Oui parce que pour que cette motion puisse être défendue, l'ensemble des signataires doivent être présents au moment de l'appel dans les missiles, ces appels malveillants au nombre de trois, selon Marine Le Pen, auraient donc eu pour but d'entraver cette procédure parlementaire. Marine Le Pen a annoncé avoir porté plainte, tout comme les trois élus du Rassemblement National visés, même si à ce stade le parquet affirme n'avoir rien reçu. Parmi les plaignants, il y a donc Laurence Robert de Haut, que vous venez d'entendre député Rennes de Haute-Marne, interrogé hier soir au micro de Maya-Lene Trémolet.

Je suis très inquiète parce que j'ai des enfants et des petits-enfants, donc je me pose la question, qui est hospitalisée? C'est absolument scandaleux, ignoble, de ne plus en prendre à des personnes parlant de drames comme cela, c'est absolument scandaleux. Alors Marine Le Pen explique que c'est la même voix sur les trois messages vocaux, et donc selon elle, la même personne qui a contacté les membres de son groupe, la présidente du groupe Rennes à l'Assemblée, espère que les enquêteurs seront retrouvés son identité, un climat délétère qui ne touche pas seulement le Rennes, puisque Fadila Katabi, la présidente renaissance de la Commission des affaires sociales, indique avoir reçu une lettre à son domicile contenant des menaces de mort à l'égard de sa famille ainsi que de la poudre blanche. Merci beaucoup Alexandre Chauvaux.