Édouard Philippe s’explique sur son changement d’apparence

Voilà ce qui m'arrive. J'ai perdu mes sourcils et je crois qu'ils reviendront plus. Et ma barbe est devenue blanche et elle tombe un peu et mes cheveux tombent aussi. La moustache aussi? Oui, la moustache est partie. Je sais pas si elle reviendra, mais ça m'étonne. Je suis atteint de ce qu'on appelle l'alopécie. Une alopécie, c'est quelque chose qui peut se déclencher très jeune ou très vieux, que c'est une perte de la pilosité, que ça n'est ni douloureux, ni dangereux, ni contagieux, ni grave, que j'en souffre à 52 ans, perte ses cheveux à 52 ans, ça va, ça va, pas un sujet.

Il y a des gens qui sont frappés d'alopécie, ils ont 15 ans, un adolescent, une adolescente, frappé d'alopécie à 15 ans, c'est pas du tout la nuit soir, c'est facile pour moi, j'ai de la chance. J'ai la chance de pouvoir dire à ceux qui souffrent d'alopécie que l'essentiel, ça n'est pas la façon dont on les regarde, c'est ce qu'ils sont. Ils m'ont dit que ça peut être le stress, peut-être que c'est le stress. Est-ce que j'ai une vie stressante? Oui, je vous le confirme. J'étais premier ministre et peut-être que ce serait arrivé même si je n'avais pas été premier ministre. Absolument. Et que j'ai été resté merduave pendant trois ans, il y a beaucoup de gens qui vivent des trucs beaucoup plus difficiles en France.

Bien sûr. Mais beaucoup beaucoup beaucoup plus difficiles. Voilà. J'ai les sourcils qui sont tombés. Et ça m'empêchera pas d'essayer de faire de mon mieux. Ça m'empêche pas d'être extrêmement ambitieux pour ma ville. Ça m'empêche pas d'être extrêmement ambitieux pour mon pays.

bfmsocial, politique, santé