"Coeurs Noirs" sur Amazon Prime : "On a présenté la série aux militaires"

"Coeurs Noirs" sur Amazon Prime : "On a présenté la série aux militaires"



Dmitry Pabelnko. Bonjour, Nicolas Duvochel. Vous êtes à la fiche, Nicolas Duvochel, de Cœur Noir, serré sur Amazon Prime, qui sort cette semaine, réalisé par Ziad Dhuéry, dans lequel vous incarnez un capitaine des forces spéciales françaises pour une mission périlleuse à Mossoul. Ça nous ramène quelques années en arrière du tente de cette guerre d'Irak. La première question que j'ai envie de vous poser, cette mission que vous incarnez à l'écran, est-ce qu'elle a vraiment eu lieu? On se pose la question, compte tenu du réalisme, qui a été poussé à son maximum dans cette série. Merci, déjà. Et est-ce que cette mission a vraiment existé? Ça, c'est une bonne question.

On ne peut pas tout dire, mais on a été au plus près. On a eu la chance de pouvoir faire un bout de quen avec des militaires du 13e RDP, donc de régiments en drakons parachutistes, pour être vraiment collés au plus près. Et on avait un référent, qui est un ancien du 13e RDP, qui s'appelle Redouane Loisizi, qui était là pendant tout le tournage pour nous conseiller et un peu nous aiguiller sur les façons de faire, sur la façon de parler. Donc, on a essayé de coller au plus près, mais si cette mission a vraiment existé, on ne sait pas. En tout cas, on a tout fait pour que ce soit le plus crédible possible. Cette série, Cœur Noire, vous insister sur la participation, l'engagement aussi de l'armée française à vos côtés. C'est vous qui vous êtes fait embarquer dans l'armée, ou c'est vous qui avez embarqué l'armée sur le tournage Nicolas Duvochel? Oui.

Déjà, ce n'est pas un film de l'armée, ce n'est pas une commande de l'armée, mais c'est vrai que oui, on voulait vraiment que ça colle au plus près à la réalité. Donc, pour nous, c'était un passage obligatoire d'aller voir comment eux s'entraînaient, voir un peu l'ambiance aussi au sein de la caserne, de voir comment les rapports aussi, selon les gradés, comment ils se parlaient, si ils se tutoyaient, si ils se bouvaillaient, plein de petits détails qui font qu'à la fin, ça fait quelque chose de réaliste. Mais c'est vrai qu'on les a présentés aux militaires. On l'a présenté la série aux militaires. Ils ont été très heureux et ils sont retrouvés dedans. On ne les a pas trahi, entre guillemets. Donc, on avait à cœur de.

Qu'ils soient contents aussi, même si la série, c'est pas une série pour les militaires, on est d'accord. Mais on avait à cœur que ce soit le plus crédible possible. L'action se situe, donc on l'a dit, dans cette ville de Mosul, qui a été appremment disputée à l'époque par l'armée irakienne et l'État islamique. On ne va pas dévoiler l'intrigue, mais vous allez rentrer dans la ville, il va y avoir beaucoup d'actions. Vous avez tourné ça, ou? Parce que, dans le terme de réalisme, j'insiste aussi sur la qualité des décors. On est en décors réel, on n'est pas en studio, et on a l'impression d'être dans le nord de l'Irak. Oui, complètement.

Non, non, mais c'est vrai qu'on a tourné ça tout au Maroc. On est partis 4 mois et demi ou 5 mois, même. Et c'est vrai que même nous aussi, quand on tournait dans les décors, on se croyait vraiment là-bas. C'était. C'était ouest un désir de ziyad. C'est vrai que ça transpirait vraiment à l'écran. On a des beaux pays à jouer.

Alors, qu'est-ce que vous avez découvert au contexte de ces militaires du 13e RDP? Je rappelle que ce sont des régiments d'élite. C'est-à-dire que quand on envoie l'armée française, ce sont les premiers qui sautent généralement. C'est ça. Ceux qui font la reconnaissance, ouais. Ce sont des durs, ce sont des vrais. Vous avez souffert lors de la préparation, lors de ce fameux bout de camp, Nicolas Dujvochel? Ouais, on a souffert, mais c'était. Oui, oui, c'est vrai que.

Vous êtes un sportif, hein. Oui, oui, ça va, ouais. Ça va, je suis un sportif fumeur, quoi. C'est contradictoire, mais. Enfin, laissez-le lancer. C'est vrai que ça nous a aussi resserré les liens entre nous, entre Marie-Doncnier, Jérémy Nadeau, tout Fique Jalab, Victor Pont-Corvaux, c'est vrai qu'on en. En Inammerice, ça nous a vraiment lié les uns aux autres, quoi.

C'était vraiment important pour nous de faire, mais c'est vrai qu'on a eu des marches avec des jumelles des JVN, ce qu'on appelle pour voir la nuit, des jumelles infrarouge. On a eu des grandes marches de 4 heures dans la nuit avec des plans, on commence à repérer. Voilà, les footings du matin, un peu de combat, un peu de maniement d'armes. Aussi beaucoup de maniement d'armes, comment les tenir. Et c'est. Ouais, c'est juste passionnant de voir eux, comment ils font. Et puis de rencontrer vraiment les.

Les mecs, les vrais mecs, ils font ça, quoi. Moi, je m'attendais à avoir des barraques de 2 mètres, mais il y a. Il y a de tout, en fait, quoi. Et c'est beaucoup plus des mecs, on va dire, le mental plutôt que le physique, quand il y a une centrée physique aussi, on va pas se mentir, mais c'est vrai que c'est surtout que ça se passe dans le mental. Ils ont une amnégation et un sens du devoir, comme ça, qui est assez impressionnant. Vous insister sur le mental, Nicolas Dujvochel, c'est important, parce qu'il faudrait pas croire que cœur noir, c'est une pure série d'actions, où il y a des explosions toutes les 3 secondes. La dimension psychologique est aussi extrêmement importante.

On va pas dévoiler toute l'intrigue, mais il va y avoir une mission de sauvetage. Il va s'agir de récupérer la fille d'une source que vous espérez pouvoir faire parler. Et ça va commencer très durement, avec une tragédie. L'un de vos hommes va perdre une jambe. Et on sent que toute l'équipe, ce ne sont pas des machines, on les voit littéralement bouleverser. Et vous insister sur, comment dire, ce paradoxe de gens qui sont des durs, des durs à cuire, qui du jour au lendemain vont jouer leur vie, mais en professionnel vont s'exécuter, et puis qui vont traîner comme ça, accumuler des douleurs, des souffrances. Et ça ressort tout au long de la série, Nicolas Dujvochel.

Cet aspect-là aussi qui vous a attiré dans ce projet, cœur noir. – Oui, complètement. On voit ces mecs qui ne parlent pas beaucoup de ça. Ils sont très pudiques, mais on a pu échanger avec certains qu'on connu sur le terrain des choses un peu dures, qu'on vu des amis à eux mourir, ou sur des mines, des choses comme ça. Moi, ça me tenait à cœur de pouvoir parler, justement, de tout ce qu'est offre, ce qu'on n'a pas l'habitude de voir dans les films. – Et vous en demandez ça, Nicolas, si tu pouvais dire si. – On n'en a pas demandé, mais dans le scénario, on a voulu vraiment le mettre pour.

Ouais, pour voir que ce sont des machines, mais ce sont quand même des humains. Il faut vraiment avoir le mental dans ces cas-là pour ne pas s'effondrer. Et quand c'est quelqu'un qui, tu traînes depuis 5 ans, 4 ans, tu as fait tes classes avec et qui meurt. – Oui, forcément, ça brise quelque chose. Et il y en a qui ont du mal à continuer après, il y en a qui peuvent plus non plus arrêter. Il y a plein de. Tout le monde réagit différemment, et on a pu avoir un petit peu.

puiser un petit peu partout sur de vrais récits. Donc, c'est pas quelque chose qui est assez touchant, quand même. – Alors, encore un beau projet, coeur noir. Vraiment, je recommande, je recommande à une petite personne, aux auditeurs d'Europe 1, de regarder la série parce que véritablement, elle est accrocheuse, elle est passionnante, c'est bien fait. Encore un succès, j'ai envie de dire pour vous, Nicolas Duvauchel, il y a eu les papillons noirs l'année dernière, sur Arte, sur Netflix. – Pour voir maintenant. – Voilà, on est dans le noir.

Mais ça vous va bien, ça vous colle assez bien. Il y avait eu Bal perdu aussi sur Netflix, Bal perdu 1 et 2. Alors, dans le 2, on vous voit pas beaucoup, mais votre ombre plane sur le scénario. Ce qui est intéressant, c'est de voir, vous travaillez beaucoup pour la télévision, pour les plateformes. Alors, je vais pas vous demander la question à si c'est une forme de rupture avec le cinéma, parce que ça n'en est évidemment pas une, mais c'est intéressant quand même. Est-ce qu'on travaille différemment, quand on travaille pour Amazon ou pour Netflix, que pour des studios de cinéma français? – Non, moi je mets le même engagement dans les séries ou dans le cinéma, mais ce qui est intéressant dans les séries, c'est de pouvoir porter un personnage sur plusieurs épisodes qui font tous une heure, on va dire. Donc, on est 6 heures avec ce personnage.

Donc, pour nous, c'est des 5 mois, là, 6 mois de tournage. C'est quelque chose qui me plaît beaucoup. – Voilà, ça s'appelle « Cœur noir au pluriel ». C'est avec Nicolas Duvauchel, il n'est pas tout seul à l'écran. Marie Donnie, Toufiq Jalab, Ninameur et Jérémy Nadeau ont donné leur nom, réalisé par Ziedoueris et sur Amazon Prime Video. Ça sort ce vendredi, le 3 février. Merci beaucoup Nicolas Duvauchel.

– Merci à vous. Merci d'être venu sur Europe.



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