À Osmaniye, les recherches se poursuivent malgré le froid glacial • FRANCE 24
Un autre corps sans vie est extrait des décombres. L'ambulance le conduit à la morgue, où il devra être formellement identifié. Il s'ajoutera à la longue liste des victimes et sera enterré dans le nouveau cimetière. Les morts sont trop nombreux pour tenir dans l'ancien. C'est un massacre. On voudrait tous ne pas avoir à endurer ça. Mais on n'a pas le choix.
Je souhaite que les blessés se rétablissent rapidement. J'ai perdu ma tante, sa fille et son fils. Dans la tradition musulmane, la toilette mortuelle est un rituel important. Ici, dans ces unités mobiles, elle est faite avec dignité, mais à la chaîne. La détresse, la contravention, parfois la colère, cet enseign ministre de la santé a voulu apporter du réconflict. Nous sommes ensemble avec nos citoyens. Nous partageons leurs douleurs.
Tout le monde a mal ici, nous avons mal. Notre gouvernement fait tout ce qui peut être fait et nos citoyens s'en rendent compte. Ce camp n'ont pas un parking, on doit évacuer leur maison, soit parce qu'elles sont détruites, soit parce qu'elles risquent de l'être. Des couches, taille 5, s'il vous plaît. On essaie de faire de notre mieux pour aider. On a des nouveaux colliers qui sont arrivés et on attend l'autorisation du gouverneur pour pouvoir les distribuer. Ici, il y a de nombreux Syriens.
Ils n'ont été vulnérables parce que plus isolés. S'il y a Osmanier, certains peuvent aller chez des proches, d'autres doivent affronter le froid de la nuit sous des tantes.
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