Les députés français adoptent la loi sur la relance du nucléaire • FRANCE 24
. Bonsoir, l'ormanin. Les députés français ont largement adopté ce mardi la loi de relance du nucléaire après le large soutien du Sénat la semaine dernière. Cette loi s'inscrit dans le projet européen de réduction des émissions de CO2 en passant par le nucléaire. La France estime pouvoir atteindre ses objectifs de neutralité carbone dans les 30 prochaines années. Propose écouter les précisions de Christophe D'Ancette. C'est une loi qu'Emmanuel Macron avait lancée juste avant sa réélection, lors d'un discours à bel fort.
Ce que nous avons à bâtir aujourd'hui, parce que c'est le bon moment, parce que c'est ce qu'il faut pour notre nation et parce que les conditions sont réunies, c'est la renaissance du nucléaire français. Une renaissance qui doit passer d'abord par l'allongement de la durée de vie de la plupart des 56 réacteurs nucléaires sur le territoire, mais aussi par la construction de 6 réacteurs de nouvelles générations, les fameuses EPR, voire 8 supplémentaires, un chantier gigantesque qui engagera une soixantaine de milliards d'euros et 4000 entreprises. La France prend ainsi la tête d'une coalition de 15 pays européens, plus le Royaume-Uni, défendant le nucléaire, moins dépendant du gaz russe et moins cher que d'autres énergies. Et ce, alors que l'Allemagne, vient de débrancher ses 3 derniers réacteurs. Une coalition que la ministre de la Transition énergétique, Agnès Panié-Rouenaché, réunit ce mardi à Paris. L'Allemagne choisit un autre chemin qui repose sur le gaz naturel et sur le fait de mettre en place de la capture carbone. C'est un chemin qui est possible.
Nous pensons qu'il est dommage, à fortiori quand on est la France, et qu'on a cette filière nucléaire d'excellence, de se priver de cette filière nucléaire, et nous sommes plus d'un pays sur deux, dans l'Union européenne, à penser la même chose. L'un des objectifs est de faire pression sur l'Union européenne pour que le nucléaire soit reconnu comme une énergie décarbonée et bénéficie des mêmes subventions que certaines énergies renouvelables, alors que Berlin s'y oppose. Un autre, d'organiser la filière et d'identifier notamment les futurs besoins de main-d'oeuvre et de formation. À elle seule, la France aurait besoin de 100 000 personnes dans les 10 prochaines années. Avec son projet de loi sur l'industrie verte de la France Valenci, ça reconquête industrielle et est entré dans ce que le gouvernement appelle les 30 prometteuses. Voilà, attendez-vous à avoir 30 années de réindustrialisation, mais réindustrialisation. C'est pas facile à dire.
.décarbonée. Aujourd'hui, le secteur de l'industrie verte représente 10 % du PIB de la France. Le gouvernement ambitionne de porter cette part à 15 %. Donc, via cette réindustrialisation décarbonée avec toute une série de mesures, par exemple le développement de la formation au métier d'avenir, des délais d'implantation de usines divisé par deux, des budgets consacrés à la dépollution des friches, la création également d'un impôt industrie verte, qui est une sorte de riposte à l'inflation Reduction Act américain, ou encore la réforme des critères d'attribution du bonus automobile. Je vous propose d'écouter Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie et des Finances sur ce sujet. Notre objectif, c'est quoi ? Être la nation décarbonée en Europe, la première nation décarbonée en Europe.
Et faire de l'Europe le grand continent de la décarbonation économique. Donc, le critère fondamental, c'est les émissions de CO2. Il se trouve qu'aujourd'hui, en France, quand vous produisez un véhicule électrique, votre véhicule avec l'acier, avec la batterie électrique, avec l'ensemble des composants, aura un bilan d'émissions de gaz à effet de serre, 45 % inférieur, un véhicule qui a été produit en Chine. C'est un fait. Les exportations de pétrole rues sont atteint l'heure plus haute depuis le début de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine. C'est l'agence internationale de l'énergie. Qu'il annonce, les sanctions occidentales n'ont donc pas empêché la Russie d'atteindre le record de 8,3 millions de barils par jour au mois d'avril, avec des revenus en augmentation de 1,7 milliard de dollars pour atteindre 15 milliards de dollars.
Dans le mois, Moscou n'a donc finalement pas exécuté sa menace de réduire sa production de 500,000 barils par jour au contraire. Le Kremlin a sans doute augmenté ses volumes pour compenser la perte de revenus de l'Europe et rediriger ses exportations d'hydrocarbures vers d'autres partenaires comme la Chine, l'Inde et la Turquie. – On va jeter un œil au marché. Qu'est-ce que ça donne ce soir ? – Wall Street a ouvert dans le rouge avec plusieurs indicateurs négatifs, comme les marqueurs de la consommation aux États-Unis, qui ont montré un ralentissement des dépenses des Américains. Les investisseurs et investisseuses gardent un œil sur les négociations pour le plafond de la dette américaine avec cette réunion entre Joe Biden et les leaders du Congrès. Le dos concluait la séance à moins 1,01, moins 0,64 pour le S&P. Le NASDAQ est plus près du 0 avec moins 0,18, et du côté des places d'European, c'était du rouge un peu plus tôt dans la soirée.
La Commission européenne a notamment relevé l'indice et prévision d'inflation pour la zone euro à 5,8% cette année. La Banque centrale européenne devrait donc continuer à relever cet eau-directeur. Le cas qui a conclu à moins 0,16, moins 0,12 pour le DACSA et le DACSA Franc-Port, moins 0,34 pour le FOTI à Londres. Merci beaucoup.
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