OL : "Qui mieux que moi peut savoir ce qu'il faut faire", Aulas hausse le ton

Oui, on vise le haut du champion de France et la plus haute place pour un cycle de 3 à 5 ans, si vous voulez. Mais évidemment, on va essayer dès cette année de retourner en Coupe d'Europe, même si c'est un peu difficile en ce moment. Et puis on préparera la saison prochaine pour aller en Champions League dès l'année prochaine. Moi, je pense qu'il faut aussi avoir un peu de mémoire. Ce dont on parle, c'est une 10e place à l'instant T qui n'est pas satisfaisante. On continue évidemment de respecter les bases et les valeurs qui ont été développées par le passé, qui nous ont permis d'être toujours d'ailleurs le premier club en matière de qualification en Coupe d'Europe, le premier club en nombre de matchs joués. Alors, c'est vrai aussi que Liverpool en ce moment est 9e.

Il arrive dans le cycle d'un club comme le d'autre d'avoir une mauvaise performance. Pourquoi on aurait réussi pendant 25 ans à faire en sorte d'être tout en haut et puis on serait devenus bêtes d'un seul coup? Moi, je suis triste d'entendre un certain nombre de choses, pas sur moi parce que j'ai la sérénité du devoir bien accompli. Donc voilà, je tiens la barre très fort. J'ai la certitude de faire du bon travail, d'être à même de relancer l'Olympique yonnaise, qui peut ne pas être le cas de toute personne qui serait amenée à le faire à ma place. En partant de zéro au mois de décembre l'année dernière, on n'a pas redressé aussi vite qu'on l'aurait souhaité. Quand je suis arrivé à l'Olympique yonnaise en 1987, on a attendu combien de temps pour accéder à l'Europe? Un certain temps. Et puis après, on a accédé à la première place et on y est resté.

En ce moment, il y a une période de 2 à 3 ans parce que j'ai fait un certain nombre de mauvais choix qui sont à prendre en compte. On est en train d'y travailler et qui mieux que moi-même peut savoir ce qu'il faut faire pour retrouver le plus haut niveau? Il faut faire attention aux apprentis sorciers qui peuvent laisser penser que par un claquement de doigt ou par des inspirations différentes, on aurait réussi. Il n'y a pas de certitude. Ce qui fait aussi le charme, c'est que tout le monde derrière son écran ou derrière un certain nombre de réunions collectives peut estimer faire mieux.