La sénatrice PS Laurence Harribey interpelle Olivier Klein sur le mal logement
La parole est à notre collègue Laurence Arribé, banderole socialiste, écologiste et résilient. Merci Monsieur le Président. Le projet d'union sacré autour du logement entre les associations et le gouvernement peine à faire ses preuves. Dans un interview donné aux journalistes libérations ce 4 février, vous dénoncez l'outrance des associations comme Utopia 56 ou la Fondation Abépierre que vous accusez de jouer avec la misère des gens à travers des actions chocs de sensibilisation. Ces associations ne se contentent pourtant pas d'alertés, elles produisent surtout un travail de fonds chiffré et documenté et elles sont les seules à le faire. Ce même 4 février, plus de 20 maires de gauche ont interpellé le président de la République sur la situation du mal logement et proposé sept mesures qui répondent aux besoins des différents publics en situation de grande exclusion. Ma question est très simple.
Quelle réponse allez-vous leur faire? Pour vous répondre à la parole est au ministre déligé et en charge de la ville et du logement Monsieur Olivier Klein. Merci Monsieur le Président, mesdames et messieurs les sénateurs. Madame la sénatrice Harry Baie. Vous avez raison, la question du sans-abris est une question qui nous préoccupe tous et sur lequel le gouvernement agit et agit de manière historique. Je le rappelle, encore hier soir, c'est plus de 200 000 places d'hébergement d'urgence qui étaient ouvertes dans ce pays. Les chiffres n'avaient jamais été atteints, quelles que soient les gouvernements précédents. C'est 5,7 millions d'euros qui sont dépensés chaque soir pour héberger les plus fragiles.
Ce n'est que justice. Le gouvernement a lancé le plan logement d'abord 1 et ce plan a marché de manière historique. 440 000 personnes ont quitté la rue l'hébergement d'urgence pour avoir un toit. Parmi les maires qui nous ont interpellés dans le journal il y a quelques jours, plus de la moitié d'entre eux sont des territoires d'accélération du plan logement d'abord 1. Je les réunis très régulièrement, notamment pour préparer le plan logement d'abord 2. Je leur ai proposé de les recevoir dès demain pour continuer à travailler avec eux. Les propositions qu'ils font sont celles avec lesquelles nous avons discuté il y a quelques jours dans la préparation du plan logement d'abord 2.
Ce plan devra continuer à accélérer la mise à l'abri. Je peux vous assurer que c'est notre priorité. Comment nous allons faire en continuant à construire des pensions de famille, construire des résidences sociales, en améliorant l'accompagnement social des familles. Il faut accompagner les familles avant, pendant et après le relogement. Nous avons un plan logement d'abord. Nous avons un plan logement d'abord. Nous avons un plan logement d'abord.
Pour ceux qui me connaissent un peu, la préoccupation qui sont exprimées par les maires sont la préoccupation de tous les maires et élus qui sont présents dans cette salle. Nous allons continuer à travailler ensemble. Nous allons continuer à travailler ensemble. Nous allons continuer à travailler ensemble. Je n'ai pas en cause votre volonté personnelle et votre expérience d'élu local. Et la préoccupation est la préoccupation. Je n'ai jamais appris de comment on peut nous changer.
Ce que je mets en cause, c'est une vision globale, une politique globale du logement qui n'existe pas. L'ajustement d'ajustement d'Ajustement budgétaire. de contester les seuls chiffres qui existent. Il n'existe pour leur aucune stratégie globale et je crois que la vérité n'appartient à personne. La question c'est de savoir si nous voulons travailler tous ensemble et ce n'est pas un atelier du Conseil national de la refondation tout seul qui va trouver la solution. Vous avez déclaré les associations sont mal inspirées quand elles tombent dans l'outrance. J'ai la modesty et l'humilité de vous dire qu'un gouvernement est mal inspiré quand il tombe dans la suffisance.
Ce n'est certainement pas le meilleur moyen de conconstruire. Nous nous sommes prêts ainsi que les vins mères qui vous ont interpellé de conconstruire et très vite nous proposerons notre groupe à une proposition de loi nous verrons quelle est la vraie volonté de conconstruire. Merci. La parole est à notre collègue Toi-de-Boura pour le groupe les républicains.
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