En Turquie, quatre jours après les séismes, des miracles se produisent encore • FRANCE 24
C'était il y a tout juste une heure en Turquie, à une centaine de kilomètres de l'épicentre. Un visage d'une femme épuisée apparaît, accueillie par une clameur de soulagement. Elle a passé 80 heures sous les pierres, dans le froid, sans boire ni manger. Retire lui son foulard. Elle est très affaiblie, mais bien vivante. Tient lui la main, tient lui la main. On lui pose une perfusion pour tenter de l'arrêt hydraté.
Au quatrième jour après le séisme, les miracles sont encore possibles. Cette nuit, c'est cette petite fille qui est secourue. Exténuée, elle a du mal à garder les yeux ouverts. Deux heures plus tard, c'est le tour de son père. On t'emmène voir ta fille à l'hôpital. Il s'accroche à la main de son sauveur et traint par l'émotion. Je vous aime.
Nous aussi, on t'aime. Quand les survivants sortent en fin de l'horreur, ils ne pensent qu'à leur proche, encore ensevelie. Y a mon papa qui dort dessous. D'accord, d'accord. Y a encore de la famille. Allez. Et ils tentent de guider les équipes de recherche.
Et sera été à côté de moi. Quand le séisme a frappé une dalle en béton et tombé sur moi, ça m'a plaqué au sol. Est-ce qu'elle était à côté de vous? Oui, sur le cadapé. J'ai essayé de la toucher plusieurs fois, mais je ne pouvais pas l'atteindre. J'étais coincée. Des miracles, mais pour combien de turcs et de syriens qui n'ont pas survécu? Les recherches se continuent, mais plus les heures passent, plus les chances de survie s'aménuisent. Difficile d'imaginer ce que tous ces hommes, femmes et enfants ont traversé, enterrés vivant sous ces amas de décombres.
Ce jeune adolescent lui craque une fois installé dans l'ambulance, enfin en sécurité.
Secours, Syrie, Séisme, Turquie