Ballon de foot, niche socialiste... Pourquoi Renaissance a quitté l'hémicycle

Dans ces conditions, la majorité présidentielle refuse de participer à ces débats qui ne sont qu'une mascarade. Oui, merci madame la présidente. Sur et vous, ce sera le dernier appel au règlement. D'abord, sur le fondement de l'article 70-2 pour dire que des faits graves ont eu lieu, que la tête du ministre Olivier Dussopt a été symboliquement écrasée par un de nos députés portant les charpes tricolores et qu'il a publié sur les réseaux sociaux. Je ne crois que ça n'est pas comme ça qu'on doit traiter la démocratie. Ensuite, sur le fondement de l'article 89-4 sur la recevabilité financière qui évidemment est mise à mal ici, nous refusons de participer à ce qui est un déshonneur pour l'Assemblée. Nous devons respecter notre constitution.

Dans ces conditions, la majorité présidentielle refuse de participer à ces débats qui ne sont qu'une mascarade. Je vous remercie, nous allons continuer. La situation est surréaliste. Alors que nous cherchons une solution pour sauver des dizaines de milliers d'entreprises qui sont en détresse, les députés macronistes font non seulement une obstruction politicienne indécentes, mais en plus, viennent de quitter les missiles. Que de rebondissement après avoir tenté de nous empêcher de voter sur un article absolument majeur pour sauver des dizaines de milliers d'entreprises dont certaines sont là dans la tribune et ont assisté à ce spectacle, la majorité vient de quitter cet émicycle. On vit une situation absolument inédite et assez ubuesque, mais je veux dire à la majorité que vous vous êtes mis tout seul dans cette difficulté.

assemblée nationale, ps, parti socialiste, aurore bergé, majorité, renaissance, député, nationalisation, EDF, énergie, artisan, débat, boycott, obstruction