Mixité sociale à l'école: "L'enseignement privé se fait prier" • FRANCE 24

Mixité sociale à l'école: "L'enseignement privé se fait prier" • FRANCE 24



Dans la presse, comme chaque matin, avec Alain Frate, bonjour. Et à la une de la presse française. La présentation des mesures du gouvernement pour améliorer la mixité sociale à l'école. Autre des mesures destinées aux établissements publics, Papandia et le ministre de l'Education nationale devraient aussi annoncer dans les jours à venir un accord pour l'enseignement privé catholique d'après le quotidien Lacroix, qui évoque un sujet hautement inflammable ici en France, où l'école privée, on le sait, est accusée de favoriser, voire d'aggraver la ségrégation sociale. Le journal chrétien indique que cet accord prévoit notamment un meilleur accueil des élèves boursiers ou encore l'ouverture de classes dans les quartiers populaires, mais qui les cartes en revanche toutes idées de quotas, d'intégration à la carte scolaire ou d'affectation des élèves. Autrement dit, tous les sujets qui fâchent des lignes rouges sur lesquelles l'enseignement catholique ne veut pas céder, d'après l'opinion, qui prédit de se faire que Papandiaille n'aura pas sa guerre, mais prévient que l'école catholique privée ne peut pas répondre aux critiques sur son financement à 75 % par l'Etat, sans avoir les obligations du public. Les mesures annoncées sont en tout cas très loin de la Révolution Copernicienne, promise par Emmanuel Macron pour l'école, au Grand Régret des Libérations, qui accuse Papandiaille de manquer de fermeté face à cet enseignement privé qui se fait prier.

Bref, de gronder l'école privée catholique sans la punir, je cite. – Avec un titre en forme de croix, le gouvernement, qui annonce finalement vouloir un projet de loi sur l'immigration pour le mois de juillet. – D'après le Figaro, Elisabeth Borne a donné un mois au ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, pour, je cite, proposer une stratégie pour faire adopter des mesures efficaces et rassembler la majorité présidentielle. Fin avril, on s'en souvient, la ministre, la première ministre avait pourtant repoussé à l'automne son projet de loi, d'où la perplexité du Figaro sur ce aignemme revirement du gouvernement face à cet exécutif dans les sables mouvants de l'incertitude, perplexité aussi d'amiens de libération, qui cite pour l'occasion le légendaire chanteur Claude François, cesse en va et ça revient, et on n'y comprend plus rien. – Comme d'habitude. Le dossier d'immigration a eu également de la presse du Royaume-Uni ce matin, où le chef de l'église anglicane a qualifié de moralement inacceptable le projet du gouvernement britannique. – Ce projet qui vise à restreindre drastiquement le droit d'asile, au migrant arrivé illégalement par bateau, outre-manche, pardon, ce qu'on appelle la balle les Small Boats, a été vivement dénoncé hier par cet homme, l'archevec de Canterbury, Justin Welby, devant la Chambre des lords, qui étudie actuellement ce texte et dont il est membre.

Cette dénonciation lui vaut les foudres de la presse conservatrice. Votre attaque, vous avez tort d'attaquer les Small Boats, la loi sur les Small Boats interpelle le délit express, tandis que le Daily Mail, eh bien l'interpelle lui aussi, lui demandant qu'est-ce qu'il y a de si moral à ne pas vouloir stopper les trafiquants d'être humains. – L'immigration l'entend le disait, il est beaucoup question. Aux États-Unis, plus de 25 000 agents ont été déployés hier à la frontière mexicaine. – Vous l'avez évoqué l'expiration du dispositif, titre 42, aujourd'hui à 23h59, heure de Washington, qui permettait de refouler immédiatement tous les migrants sans exception. L'expiration de cette règle donc provoque un afflux de migrants à la frontière mexicaine, d'après USA Today, des arrivées que les autorités tentent de juguler par une présence policière massive. Comme en témoigne, cette photo qu'on voit ce matin, là, une du Miami Herald, un de policiers du Texas, qui installe des barbelés sur les rives du Rio Grande, stoppant l'arrivée de cet homme, qu'on voit Angélée de sauvetage, y apportant son enfant dans les bras.

– Il est non, on se quitte pas là-dessus. – Il est impossible évidemment de vous dire à tout à l'heure, d'amien, sans mentionner la victoire éclatante de la judoka française Clarisse Agbémignénoux, hier sur les Tathamis, victoire sixième titre mondiale dans la catégorie des moins de 63 kilos, tout juste 11 mois après avoir donné naissance à sa petite-filsque, il y vaut cette belle une de l'équipe si émouvante, un six titre mondiaux. Et parce qu'on dit souvent, d'amien, que derrière chaque grand homme se cache toujours une femme, l'inverse est certainement tout aussi vrai. Et je vous invite, du coup, à acheter un style aux times qui nous explique en quoi consiste justement le compagnon idéal, le mari idéal, le Dossband, le mari qui fait effectivement des choses à la maison, qui participe activement aux taches domestiques, l'homme idéal que vous êtes, évidemment, d'amien qui suivra forcément la grande tendance de cet été sur les plages, le slip de bain, adieu lesquels sont XXL, shorties, et autre boxeur place au slip, donc qui fait son grand retour. Nous expliquons sur fonds de séduction et de culte du corde, après le Figaro, qui a interrogé sur cette question le philosophe Bernard Andrieu. Il explique que l'homme qui prend soin de lui est perçu comme plus fiable que celui qui se laisserait aller. À bonne entendeur, rendez-vous, d'amien, sur les plages cet été, en slip de bain, bien sûr.

Merci de me faciliter une transition à carportage sur Notre-Dame-de-Paris, en passant par le slip. Merci beaucoup, Ellen Fraal.



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