Mathieu Madénian : "Anticipez, prenez des selfies avec les personnalités connues"

Mathieu Madénian : "Anticipez, prenez des selfies avec les personnalités connues"



7h22, l'heure d'RTL s'en filtre, le mardi nous sommes avec Mathieu Madégnan. Comment allez-vous ce matin ? Ça va très bien, mais là je vois Amandine, Louis, Philippe. Ah les amis, c'est le retour des branleurs là, je veux. Non mais c'est vrai, ils sont barrés une semaine ! Mais si, comme Messy, mais si c'est un jour, ils s'est excusé. Ah vous arrivez, vous évoquez, tout va bien ! Mais parce que vous ne leur avez pas dit, mais il a souffert, Yves. Oh non ! Non mais oui, il faut leur dire, il était tout seul derrière son micro, isolé, triste. Il est ré dans les couloirs de la radio avec son playboy de Marine Chapras sous le bras.

Alors, nous les humoristes de RTL s'en filtre, on l'avait en garde alternée. On venait lui parler à 7h20, on restait quelques minutes, mais à ce âge là, c'est pas suffisant. Et il lui fout ses repères à papy. Alors, la semaine dernière. Oh putain. Parce que la semaine dernière, il a arrêté de se nourrir, vous saviez ? Je lui ai amené son yawurt, son kyriss à banane, il ne lui touchait pas. Il avait plus goût à rien.

Mardi, écoute, je commence ma chronique. Première blague, je fais la chute, Yves me regarde, il me dit, il revient quand ? Ils sont revenus ! Vous êtes rassurés ? Alors, non mais. D'ailleurs, regardez, prenez exemple sur Yves, il ne prend pas de vacances. Voilà, il arrive à toucher en même temps. Radio le matin, télé le soir. Comme Bruno Le Maire, pareil. Bruno Le Maire, c'est un beau soeur, ministre de l'économie le jour, auteur porno le soir.

Ça, c'est mon Bruno. Alors, il a la réforme des retraites, l'inflation galopante, la France qui perd son double A. Mais Bruno, lui, il attend de le lire des trucs comme. Elle me tournait le dos. Elle se jetait sur le lit, elle me montrait le renflement brun de son anus. Tu viens au scar, je suis dilaté comme jamais. Même dans l'amour et dans le prive, on ne va pas aussi loin.

Non, par contre, vous êtes classe, les amis. Parce que vous êtes parti en vacances, mais vous n'avez rien montré sur les réseaux sociaux. Je sais regarder, et ça, c'est bien. C'est vrai, Philippe Amandine, aucune photo, aucune vidéo. Pareil pour lui, quand même. Oui, tu sais pas ce que c'est Instagram, c'est pour ça. Mais c'est vrai que c'est insupportable.

Tous ces gens qui mettent leurs photos, sauf que c'est indécent et déplace. Ça crée déjà l'usile et les réseaux sociaux. C'était peut-être le seul avantage du confinement, c'est qu'on ne pouvait pas s'envier. Il n'y avait pas de jalousie, on avait tous des vies de merde. On ne ratérait rien. Moi, par exemple, je vais vous dire un truc. Il y a des soirées pipoles tous les soirs, avec du champagne, des gens qui dansent.

D'accord, j'y vais pas. C'est un choix, ce n'est pas le mien. Pendant le confinement, il n'y aurait pas de soirées pipoles. Je ratérait et j'étais heureux. Un soir, pendant le confinement, je vous jure, j'étais devant le GT de TF1. L'invité, c'était David Guetta, le roi de la nuit. Il était en FaceTime, affalé sur le canapé en survête.

Comme moi, Gilles Boulot, il demande, « Vous faites quoi, David Guetta, ce soir ? » Il répond, « Je vais voir DTF1. » Pareil, si on m'avait dit qu'est-ce que tu as fait hier soir, comme David Guetta, j'aurais regardé Josephine Ange-Gardien. Je te l'ai dit là, p'tain, elle n'a pas grandit. C'est vrai que les réseaux sociaux, ça nous rend dingue. Vous savez quoi ? Je suis même devenu jaloux du deuil des gens. Ça devient fou et je vous explique. Oui.

Belmondo, il est mort. J'aimais bien Belmondo, tu vois. Et j'aurai des stories des gens et j'ai eu un plein de collègues avec une photo avec Belmondo. Et moi, je n'avais pas la photo avec Belmondo. À la fin, je me disais, « Comment ils ont la photo ? » J'ai pas la photo. À la fin, je m'en foutais de la bord de Belmondo. Moi, ce que je voulais, c'était la photo avec Belmondo.

C'est pour ça que, maintenant, quand je vois une personnalité connue, je crois à pas rien. J'anticipe. C'est pour ça, Yves. On va prendre. C'est très agréable. Voilà. Ah non.

Je prévois. Regarde. Ils font son téléphone pour se faire une petite selfie. Vous êtes magnifiques. Et voilà ! À la marque, il est prochain tout le monde. De mon vivant. Merci, Mathieu Madégnan.

On vous retrouve sur le site et l'application Artel. Et on met la photo sur les réseaux. Sur les réseaux, oui.



RTL, Actualités, humour, Mathieu Madénian, rtl sans filtre

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